ET POUR MOI, QUELLE EST LA BONNE DISTANCE
La course à pied reste une occupation de loisir, certes plus ou moins importante en fonction de chacun d’entre nous mais n’oubliez pas quelles reste secondaire par rapport à vos activités familiales et professionnelles. Il est donc primordiale de gérer votre gourmandise face aux distances que vous prenez en objectif de façon à tirer le meilleur partie de votre passion pour le running.
Alors comment savoir sur quelle distance vous avez le meilleur potentiel ? Comment gérer votre progression ? Sur quelle distance devez-vous vous orienter en fonction de vos capacités ? Cela fait beaucoup de questions…
Je suis encore une fois désagréable mais nous sommes prédestinés, dès la naissance, pour tel ou tel choses. Certains ont des facilités pour les échecs, d’autres pour les mathématique ou la musique et vous pour le running (ou pas).
Le problème, c’est que la encore nous ne sommes pas tous égaux. Entre effort court ou long, route et trail, ça commence à ce compliquer. C’est la génétique qui décide! Pour faire simple, nos muscles sont constitués de fibres lentes et rapides, leur pourcentage étant variable d’une personne à l’autre.
Vous pouvez par exemple avoir un pourcentage important de fibres lentes (70%, et donc 30 % de fibres rapides), auquel cas vous avez naturellement des prédispositions à faire des effort longs. Comme vous avez le meilleur coach de l’univers, vous structurez vos sorties d’entraînements pour progresser sur les courses du type semi-marathon, marathon, trail long…
Et la, hip hop votre pourcentage de fibres lentes augmente, au détriment des rapides. Vous l’avez compris, dans ce cas de figure, vous optimisez vos chances de réussite sur des distances longues.
A l’inverse, vous avez tellement pris goût à la VMA lors de vos entraînements, que vous changez votre type d’objectif et hop vous voila partie pour un objectif 10km à une vitesse stratosphérique !
Mais la, c’est le drame !
Mais la c’est le drame ( non tout de même pas). Vous vous entraînez en conséquence, et vous arrivez à augmenter votre pourcentage de fibres rapides mais pas suffisamment pour combler ce que la nature ne vous a pas donné. Et le résultat final ne sera probablement pas à la hauteur de votre investissement personnel ni de vos attentes…
Pire encore, à l’instant où vous cesserez de vous entraîner à la vitesse, le naturel reviendra au galop et le pourcentage initial de fibres lentes et rapides reprendra ses droits.
Pour savoir dans quel catégorie vous vous trouvez, vous n’avez pas besoin de faire un test ADN, mais plutôt de pratiquer encore et encore. Vous comprendrez rapidement pour quel pratique vous êtes destiné.
ATTENTION tout de même à ne pas viser la facilité en vous disant, OULALA le 10km ne me fatigue pas assez, alors je fait un semi !
N’est ce pas plutôt le 10km qui demande un travail différent avec de l’intensité dans les entraînements pour espérer grappiller ces quelques minutes ou secondes qui vous sépare de votre record personnel qui vous fait peur.
Vous vous connaissez mieux que personnes, mais nous avons tous tendance à nous écouter – moi le premier !
Un autre élément essentiel pour choisir votre distance est aussi… votre âge !
Passé la quarantaine, il n’est malheureusement plus donné à tout le monde de pouvoir s’entraîner pour n’importe quelle distance.
Même si nous rencontrons de plus en plus de Master (anciennement vétéran 2-3-4) sur les courses, il faut avouer que passé 40 ans la récupération est moins aisée et la génétique fait décliner notre vitesse de façon significative.
Vos qualités d’endurance étant toujours présente, voire même améliorée vous pouvez envisager de vous orienter vers des distances du type: semi-marathon, marathon, trail long.
PLANIFIEZ VOTRE ANNÉE…
N’oubliez pas de planifier votre année sportive surtout avec des objectifs tel que le marathon de façon à optimiser votre période de récupération. Évitez également d’en faire trop dans l’année, laisez votre organisme se reposer.
HOMME et FEMME : DIFFÉRENCE ou PAS ?
Ces dames sont de fait, plus performante que vous messieurs sur les longues distances. Elles l’ont bien compris et les choisissent plus volontiers. C’est un constat que l’on fait facilement à haut niveau où les performances des femmes se rapprochent le plus de celles des hommes !
Beaucoup pensent que cela est du à une résistance à la douleur supérieure aux hommes et à un mental incroyablement meilleur.
Vous avez des doutes !
Regardez le nombre d’abandons sur une course et faites la comparaison homme–femme…
Entretenez le plaisir de courir !
Malgré cela, la course à pied doit rester un plaisir, pratiquez le type de distance et de course dans lequel vos sensations sont les meilleures !
Si vous êtes comme moi et que le résultat n’est pas votre motivation principale, vous avez de forte chance de trouver beaucoup de plaisir à travailler par période donnée.
Par exemple 6 mois de l’année travail de l’intensité pour des courtes distance et 6 mois de l’année l’endurance pour des distances plus longues. A terme, vous y trouverez de toute façon un juste équilibre entre vitesse fondamentale et endurance fondamentale.
Amusez vous bien…