LE MIEL ET LE SPORTIF
Les sportifs devraient prendre exemple sur les ours et se gaver de miel.
Plusieurs études démontrent que le miel, substance sucrée fabriquée par les abeilles, serait une source d’énergie efficace. Non seulement il assure une glycémie (un taux de sucre dans le sang) stable mais il améliorerait également la récupération musculaire et les capacités sportives.
Les expériences ont été menées avant, pendant et après l’effort sur des athlètes de haut niveau.
Le miel a été comparé à d’autres glucides (sucres) et à des placebos.
Tous les glucides consommés finissent sous forme de glucose dans le sang, la différence se joue pendant la digestion. Avec un sucre trop rapide la glycémie joue au yo-yo et l’organisme risque l’hypoglycémie. Mais s’ils sont trop lents, les sucres ne permettent pas un apport énergétique immédiat pour les sportifs. Le miel semble être un compromis.
Le miel est le nectar des fleurs butinées par les abeilles transformés dans leurs jabots grâce à une salive bien particulière ayant la particularité de changer le saccharose en dextrose et en lévulose.
Un des secrets du miel serait justement sa pauvreté en saccharose
La saccharose, principal composant du sucre raffiné n’est pas très bon pour la santé. En plus d’en être pauvre, le miel se digère très bien et contient de nombreuses vitamines et, comble de la perfection, le dopage au miel est parfaitement toléré.
Aliments des plus anciens de l’humanité, on lui reconnait aussi depuis la plus haute antiquité des propriétés médicinales préventives et curatives.
Une boisson pour le sport à base de miel offre les mêmes avantages qu’une composition à base de fructose en poudre sans les inconvénients. Le fructose du miel est un sucre lent car son passage dans le sang est retardé par rapport au glucose. Sa concentration ne subira pas de forte augmentation, il ne provoquera pas de variation notable du taux d’insuline.
Le glucose du miel se retrouvera rapidement dans le sang.
C’est pour cela que l’on dit que le glucose est un sucre rapide. L’augmentation de sa concentration sanguine (hyperglycémie) va provoquer la sécrétion d’une hormone nommée insuline dont le rôle est de faire rentrer le glucose dans les muscles pour qu’il soit utilisé en énergie et stocké sous forme de glycogène, et de le faire rentrer dans le foie pour le mettre en réserve sous forme de glycogène hépatique.
On sait que pour son énergie, le muscle peut brûler du glucose ou des acides gras.
Pour favoriser l’utilisation des excès de glucose, l’insuline va logiquement provoquer une diminution de l’utilisation des graisses par les muscles.
Le fructose du miel est un sucre dit lent car son passage dans le sang est retardé par rapport au glucose. Sa concentration ne subira pas de forte augmentation, il ne provoquera pas de variation notable du taux d’insuline. Par conséquent le fructose permettra au muscle de continuer à utiliser normalement les graisses pour ses besoins énergétiques (cela peut être important si on fait du sport pour maigrir).
Une grande quantité de fructose est prise en charge dans le foie et là, miracle, ce fructose sera lentement transformé en glucose!
Il servira à fabriquer du glycogène hépatique si les muscles sont au repos, mais si le sportif est encore en plein effort, le fructose transformé en glucose vient prendre le relais. Le sportif est ainsi mieux protégé contre une éventuelle hypoglycémie.
Voilà pourquoi les mélanges glucose/fructose sont très utilisés dans les boissons énergétiques pour le sport. Voilà aussi pourquoi certains ajoutent du miel à leur alimentation pré-compétitive.
On trouve aussi du fructose en quantité intéressante dans les abricots secs, les dattes, les figues sèches et dans certaines confitures.
Concernant l’apport calorique, 2 cuillerées à café de miel = 20 gr de miel = 20 gr de confiture = 20 gr de pâtes de fruit = 3 morceaux de sucre = 25 gr de chocolat.