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16Juin

Comment relancer son métabolisme sans forcer

16 juin 2025 Kikourvite Non classé 1

Le métabolisme, ce moteur interne parfois trop discret

Si vous avez l’impression que votre corps tourne en mode veille, que chaque écart alimentaire se transforme en stockage express, ou que vous manquez d’énergie dès le saut du lit, il se pourrait bien que votre métabolisme ait décidé de lever le pied. Rassurez-vous : pas besoin de pilules magiques ni de défis sportifs extrêmes. Relancer son métabolisme, c’est surtout une affaire de régularité, de bon sens et de quelques habitudes intelligentes à adopter au quotidien.

Pourquoi le métabolisme ralentit… et comment y remédier

Le métabolisme, c’est ce moteur interne qui régule l’ensemble des fonctions vitales de votre organisme. Respirer, digérer, penser, bouger : chaque action puise dans ce système énergétique de fond. Lorsqu’il ralentit, tout le corps semble moins efficace. Heureusement, quelques gestes simples permettent de le réactiver progressivement.

Le mouvement : pas besoin de salle, mais elle peut aider

Pas besoin de soulever de la fonte ou de courir un semi-marathon. L’essentiel, c’est de réveiller vos muscles. Le renforcement musculaire, même doux, est un levier puissant pour relancer votre métabolisme. Porter un pack d’eau, monter les escaliers, faire des flexions pendant que le café coule, déplacer un meuble ou sortir faire le tour du quartier avec entrain, tout cela sollicite les muscles et encourage votre corps à brûler plus d’énergie.

Et si vous aimez être guidé(e) ou encouragé(e), la salle de sport reste une excellente option : machines sécurisées, mouvements encadrés, progression suivie… elle permet un travail efficace, sans pression.

Manger pour activer, pas pour stocker

Ne pas manger ou trop restreindre ses apports peut ralentir le métabolisme. Le corps, en mode “économie d’énergie”, brûle moins. Pour le relancer, il faut nourrir son corps intelligemment, pas le priver. Privilégiez des repas riches en protéines (œufs, légumineuses, poissons), en fibres (fruits, légumes, céréales complètes), et avec un peu de bon gras (huile d’olive, oléagineux). Et surtout : pas de grignotage. Trois vrais repas par jour, pris dans le calme, sans télévision, sans téléphone, permettent au cerveau de comprendre que vous mangez. Cela favorise la satiété, la digestion, et rétablit une relation plus naturelle à la nourriture.

L’eau, et seulement l’eau

Boire suffisamment d’eau pure – pas du jus de fruit, pas des sodas ni même des smoothies – permet de faciliter toutes les réactions métaboliques. L’eau transporte les nutriments, aide à éliminer les déchets, soutient la digestion et régule la température corporelle. Un verre d’eau dès le matin, un autre avant chaque repas, et plusieurs tout au long de la journée font déjà une énorme différence.

Dormir mieux pour brûler mieux

Le sommeil est tout aussi fondamental. Mal dormir dérègle les hormones, augmente la sensation de faim, diminue la motivation à bouger, et ralentit la récupération. Essayez de respecter votre rythme naturel, de vous coucher à heure régulière, dans un environnement propice au repos.

Moins de stress, plus de dynamisme

Le stress chronique agit comme un frein à votre métabolisme. En maintenant un niveau élevé de cortisol, il favorise le stockage, notamment abdominal, et affaiblit la motivation à bouger. Intégrer des rituels apaisants – respiration, balade tranquille, lecture, méditation – permet de relâcher la pression et de relancer plus sereinement son organisme.

En résumé

Relancer son métabolisme, ce n’est pas une affaire de performance. C’est une remise en mouvement douce, consciente, durable. Une manière d’habiter pleinement son corps, chaque jour, sans forcément transpirer des heures mais en restant actif, connecté à soi, à ses repas, à ses sensations. C’est retrouver une dynamique de fond, et avec elle, un quotidien plus léger, plus énergique, plus vivant.

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13Juin

Découvrez la bigorexie, ou addiction au sport

13 juin 2025 Kikourvite Non classé 1

Comment reconnaître l’addiction ?

Les manifestations sont variées : planifier sa vie autour du sport, culpabiliser si une séance est manquée, continuer malgré une blessure, s’isoler pour s’entraîner ou encore ressentir de l’anxiété si l’effort n’est pas fait. Ces signes sont typiques de la bigorexie et répondent aux critères d’une dépendance sans substance.

Mais attention à ne pas tout mélanger : être passionné, c’est avoir envie de courir, de s’entraîner, de progresser. C’est normal d’aimer transpirer, d’avoir des objectifs et même de parler running à l’apéro. Ce qui différencie une passion d’une addiction, c’est la perte de liberté. Le passionné choisit, l’addict subit. La passion fait du bien, l’addiction finit par faire mal.

Bigorexie, exercise bulimia et anorexia athletica : quelles différences ?

La bigorexie regroupe souvent plusieurs formes de dépendance : la compulsive exercise (obsession sans plaisir), la exercise bulimia (compensation calorique via le sport) et l’anorexia athletica (combinaison d’ultra‑entraînement et de contrôle alimentaire pour la performance). Ces termes traduisent la complexité des comportements addictifs liés au sport.

Bigorexie et autres sports : performance à tout prix

La bigorexie ne se limite pas à la course à pied ; elle touche aussi le triathlon, l’haltérophilie, le crossfit ou encore les sports d’endurance comme le trail. Tous ces univers où l’on parle d’objectifs, de watts, de zones d’allure et de volume hebdo. Très vite, le monde du bigorexique se rétrécit : aucun autre sujet que le sport ne l’intéresse vraiment. Les discussions sur la météo, la politique ou les vacances le laissent indifférent, voire agacé. Ce qui le stimule, ce sont les temps de passage, les nouveaux plans d’entraînement, la nutrition sportive, les chaussures carbone ou les podiums à venir. Et si la conversation dévie ? Il décroche mentalement. Ce n’est pas qu’il est impoli, c’est juste que son univers s’est refermé, et que l’extérieur lui semble ennuyeux.

Pourquoi cette dépendance ?

Sur le plan neurobiologique, le sport libère dopamine, endorphines et endocannabinoïdes, créant une euphorie comparable à la dépendance à une substance. Sur le plan psychologique, elle peut découler de traits perfectionnistes, d’un besoin de contrôle ou de troubles alimentaires antérieurs. Enfin, le contexte social et médiatique, notamment les tendances « fitspiration », renforce la pression vers l’excès.

Fitspiration : inspiration ou pression déguisée ?

Le terme “fitspiration”, contraction de fitness et inspiration, désigne les images de corps ultra-athlétiques, les transformations avant/après, les citations de motivation extrême et les vidéos d’entraînement millimétré publiées sur Instagram, TikTok ou YouTube. Si leur but affiché est de motiver, leur effet réel est souvent plus toxique que tonifiant. À force d’exposer des physiques irréalistes et des vies centrées uniquement sur le sport, ces contenus génèrent de la comparaison sociale, un sentiment d’échec, et une envie d’en faire toujours plus, même au détriment de la santé. L’addict cherche alors à coller à une image idéalisée, quitte à s’oublier complètement.

Conséquences de la bigorexie

Physiquement, cette addiction conduit à des blessures récurrentes, de l’épuisement, voire des troubles plus insidieux comme des déséquilibres hormonaux, une aménorrhée chez les femmes, ou une baisse de testostérone chez les hommes. Elle peut aussi entraîner une anémie, un manque de fer, de magnésium ou de vitamines essentielles, lié à une alimentation trop restrictive ou à une dépense énergétique trop élevée non compensée. Le corps tire sur la corde, jusqu’à la rupture.

Le sportif en manque de repères peut se mettre à user de compléments alimentaires (protéines, boosters, fat‑burners…) de façon inappropriée, espérant compenser le surmenage ou améliorer ses performances. Même si ce n’est pas systématique, des études montrent une corrélation entre gros consommateurs de suppléments et malaise mental, notamment chez les jeunes. Mal dosés ou pas adaptés, ces compléments peuvent entraîner troubles gastro-intestinaux, fatigue mentale, voire perte de lucidité, brouillard mental et manque de clarté.

Sur le plan mental, l’envie compulsive d’exercer mène à l’anxiété, la perte de plaisir, la culpabilité et souvent un isolement social. Le sportif ne vit plus pour bouger, il bouge pour survivre à sa journée.

Comment sortir de l’excès tout en continuant à courir ?

La première étape consiste à reconnaître la dépendance et à en parler, idéalement avec un professionnel (psychologue, médecin du sport). Ensuite, il faut redéfinir une routine équilibrée : instaurer des jours de repos, varier les activités, apprendre à écouter son corps et se déconnecter des applis de performance. Si une obsession persiste, la thérapie comportementale (CBT) et le soutien d’un groupe peuvent aider à restaurer une relation saine au sport.

Conclusion : retrouver le plaisir authentique

Le sport est une formidable source de bien‑être, mais dès qu’il se mue en compulsion, il devient destructeur. La bigorexie, addiction sournoise et trop souvent méconnue, mérite d’être prise au sérieux. En alliant écoute de soi, cadre structuré et soutien adapté, il est possible de reprendre le sport avec plaisir, modération et liberté.

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07Juin

Le métabolisme, c’est quoi exactement ?

7 juin 2025 Kikourvite Non classé 12

Le métabolisme : cette incroyable machine intérieure qui vous maintient en vie

Vous en avez sûrement déjà entendu parler : « j’ai un métabolisme lent », « mon métabolisme brûle tout »… Mais concrètement, qu’est-ce que le métabolisme ? Détendez-vous, je vous explique tout simplement, sans jargon scientifique ni prise de tête. Juste ce qu’il faut pour mieux comprendre votre corps – et peut-être lui dire merci au passage !

Le métabolisme, c’est quoi exactement ?

Le métabolisme, c’est l’ensemble des réactions chimiques qui ont lieu dans votre corps, chaque seconde, pour vous maintenir en vie. Oui, même pendant que vous lisez ces lignes, votre corps bosse dur : il transforme les aliments que vous mangez en énergie, construit des cellules, élimine les déchets, régule votre température… Bref, c’est un super chef d’orchestre !

Ces réactions sont regroupées en deux grandes familles :

  • L’anabolisme, qui construit (les muscles, les os, les tissus…),
  • Le catabolisme, qui déconstruit pour produire de l’énergie.

C’est un peu comme dans une maison : il faut à la fois bâtir et entretenir. Et pour ça, il faut des briques (les nutriments), de l’électricité (l’énergie) et un bon architecte (votre corps, bien sûr).

Comment le métabolisme fonctionne-t-il au quotidien ?

Tout commence avec ce que vous mangez. Votre corps décompose les aliments en nutriments : glucides, protéines, lipides. Ces éléments sont ensuite utilisés soit pour produire de l’énergie immédiatement, soit stockés pour plus tard (sous forme de graisse ou de glycogène).

Et même si vous êtes assis à ne rien faire, votre corps, lui, ne s’arrête jamais. C’est ce qu’on appelle le métabolisme de base : l’énergie que vous dépensez au repos complet pour faire fonctionner votre cœur, vos poumons, votre cerveau… Un vrai job à temps plein !

Métabolisme de base vs. métabolisme actif

  • Le métabolisme de base représente environ 60 à 70 % de votre dépense énergétique quotidienne.
  • À cela s’ajoute le métabolisme actif, lié à vos mouvements, vos efforts, même vos pensées intenses (eh oui, réfléchir consomme aussi !).

Plus vous bougez, plus vous sollicitez votre métabolisme. Un peu comme un feu de cheminée : plus vous mettez de bûches (activité physique), plus le feu prend (vous brûlez des calories).

Pourquoi c’est si important ?

Un métabolisme qui fonctionne bien, c’est un corps qui :

  • Gère efficacement son énergie,
  • Maintient un poids stable,
  • Soutient ses défenses naturelles,
  • Et vous aide à rester en forme.

Et contrairement à ce qu’on croit, un métabolisme “lent” ou “rapide” n’est pas une fatalité. Il dépend de plusieurs facteurs (qu’on verra dans un autre article spécial “relancer son métabolisme”).

Quels sont les facteurs qui influencent le métabolisme ?

Chaque personne a un métabolisme unique, influencé par :

  • L’âge : il ralentit naturellement avec les années,
  • Le sexe : les hommes ont souvent un métabolisme un peu plus rapide (merci la masse musculaire),
  • La génétique : certaines personnes brûlent plus vite que d’autres,
  • L’activité physique : plus vous bougez, plus vous stimulez votre feu intérieur,
  • Le sommeil, le stress, l’alimentation : eh oui, tout est connecté !

Comment chouchouter votre métabolisme ?

Sans faire de révolution, quelques gestes simples peuvent faire toute la différence :

  • Mangez équilibré, avec des aliments de qualité,
  • Bougez régulièrement, même une simple marche compte,
  • Hydratez-vous tout au long de la journée,
  • Dormez suffisamment, car la récupération, c’est aussi du métabolisme !

En résumé

Le métabolisme, c’est ce moteur intérieur discret mais essentiel. Il transforme, régule, maintient l’équilibre. Comprendre son fonctionnement, c’est déjà faire un premier pas vers un mode de vie plus conscient et plus sain.

Dans un prochain article, je vous dirais comment relancer un métabolisme un peu endormi.

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02Juin

Courir lentement pour perdre du poids : mythe ou réalité ?

2 juin 2025 Kikourvite Non classé 8

Ah, la fameuse question : « Faut-il courir lentement pour maigrir ? » Si vous vous êtes déjà demandé si trottiner tranquillement pouvait faire fondre vos poignées d’amour, cet article est pour vous. Spoiler alert : la réponse n’est pas si simple. Accrochez vos lacets, on part pour un tour d’horizon des vérités et des idées reçues !

L’endurance fondamentale : le Graal de la combustion des graisses ?

Courir à une allure modérée, dite d’endurance fondamentale, correspond à environ 60-70 % de votre fréquence cardiaque maximale (FCM). À cette intensité, vous êtes capable de parler sans être essoufflé. Autrement dit, vous courez en mode « balade active ».

C’est précisément dans cette zone que le corps privilégie l’utilisation des graisses comme carburant principal. Contrairement à ce que l’on pense, ce n’est pas la transpiration qui fait fondre les kilos, mais bien la durée et la régularité de l’effort à faible intensité.

Pour que le processus soit efficace, il faut courir au moins 30 à 45 minutes, plusieurs fois par semaine. En dessous, votre corps n’a souvent pas le temps de passer en « mode brûlage de graisses ».

Et si on accélérait un peu ?

Les séances de fractionné ou d’entraînement à haute intensité (HIIT) sollicitent d’abord les réserves de glucides. C’est rapide, explosif, et oui, ça pique un peu.

Mais il y a un gros avantage : ces efforts déclenchent un phénomène très intéressant appelé afterburn effect (ou effet post-combustion). En gros, votre corps continue de brûler des calories pendant plusieurs heures après l’effort, même affalé sur le canapé.

Donc, même si l’on brûle moins de graisses pendant l’effort, la dépense calorique globale est souvent plus élevée avec ce type de séance. Résultat : on maigrit aussi, mais autrement.

L’importance de la variété

La meilleure stratégie ? Mixer les plaisirs ! L’alternance entre footing en endurance fondamentale et séances plus dynamiques permet de :

  • Maximiser la combustion des graisses : on tape sur les deux carburants (graisses et sucres)
  • Stimuler le métabolisme : on évite que le corps ne s’habitue trop à un seul type d’effort
  • Préserver la motivation : adieu la monotonie, bonjour la progression

Et si vous ajoutez un peu de renforcement musculaire (gainage, squats, pompes…), vous augmentez votre masse maigre, ce qui booste la dépense énergétique même au repos. Oui, le muscle est votre meilleur allié pour brûler plus, même en dormant.

Ne négligez pas l’alimentation

Courir, c’est bien, mais sans une alimentation équilibrée, vos efforts risquent de rester vains. On l’a dit, pour perdre 1 kg de graisse, il faut brûler environ 9 000 calories. Cela représente environ 130 km de course pour une personne de 70 kg. Autant dire que les écarts alimentaires comptent.

Misez sur des repas simples, sains et nourrissants. Réduisez les produits ultra-transformés, les sucres ajoutés, et privilégiez les aliments bruts : fruits, légumes, céréales complètes, légumineuses, protéines maigres, bonnes graisses.

Et surtout, n’utilisez pas la course comme excuse pour manger plus. C’est l’erreur classique. Ce n’est pas parce que vous avez couru 30 minutes que vous avez « mérité » deux parts de pizza. (Désolé, on ne juge pas, mais… un peu quand même)

En résumé

Courir lentement est une méthode efficace pour brûler des graisses, surtout si vous débutez ou reprenez le sport après une pause. C’est doux pour les articulations, excellent pour le moral, et redoutable sur le long terme.

Mais pour des résultats visibles, misez sur une approche globale :

✅ Course à intensité modérée
✅ Séances variées et dynamiques
✅ Renforcement musculaire
✅ Alimentation équilibrée

En somme : oui, courir lentement fait maigrir, mais à condition d’en faire un rituel régulier, de rester patient… et de ne pas vider le frigo en rentrant.

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23Mai

Routine de récupération : le secret des sportifs malins (et moins courbaturés)

23 mai 2025 Kikourvite Article, Article, Article, Article, Article, Article, Article, Article, Article, Article 14

Vous donnez tout à l’entraînement, mais votre corps vous rappelle à l’ordre le lendemain ?
Il est temps d’adopter une routine de récupération digne des plus grands athlètes.
Parce que, soyons honnêtes, qui aime marcher comme un robot rouillé après une séance intense ? Une bonne routine de récupération, ce n’est pas un luxe, c’est une nécessité pour continuer à progresser sans s’abîmer.

Hydratation : votre meilleure alliée

Après l’effort, le réconfort… et surtout l’hydratation !
Boire suffisamment d’eau après l’entraînement est essentiel pour permettre au corps d’éliminer les toxines produites pendant l’exercice physique. Cela aide aussi à réhydrater les cellules musculaires qui ont travaillé dur. Pensez à boire régulièrement tout au long de la journée, même en l’absence de sensation de soif. Une bonne hydratation favorise la récupération et évite les coups de fatigue post-entraînement.

Nutrition : le carburant de la récupération

Dans l’heure qui suit votre séance, offrez à votre corps un repas équilibré riche en protéines et en glucides.
Ce moment est souvent appelé la “fenêtre métabolique”, où le corps assimile au mieux les nutriments. Les protéines jouent un rôle clé dans la réparation des micro-lésions musculaires, tandis que les glucides permettent de reconstituer les réserves d’énergie, notamment le glycogène. Un bon exemple ? Un bol de riz complet avec du poulet et des légumes, ou un smoothie protéiné aux fruits.

Étirements et mobilité : pour éviter de rouiller

Intégrez des étirements doux et des exercices de mobilité à votre routine post-entraînement.
Ils permettent de détendre les muscles sollicités, d’améliorer la circulation sanguine et de favoriser une meilleure amplitude de mouvement. Pas besoin d’y passer une heure : cinq à dix minutes bien ciblées suffisent pour libérer les tensions accumulées et limiter les fameuses courbatures du lendemain. Un petit effort qui vous évitera bien des grimaces.

Sommeil : le réparateur ultime

Le sommeil est essentiel pour une récupération optimale.
C’est pendant la nuit que le corps se régénère, que les fibres musculaires se reconstruisent et que les adaptations physiologiques se consolident. Ne sous-estimez jamais le pouvoir d’une bonne nuit de sommeil. Essayez de dormir au moins 7 à 9 heures par nuit, dans un environnement calme et sombre. Votre humeur, vos performances et votre santé générale vous en remercieront.

Récupération active : bouger pour mieux récupérer

Les jours sans entraînement intense, optez pour une récupération active.
Cela consiste à effectuer une activité physique légère qui maintient le corps en mouvement sans le stresser. Cela peut être une marche rapide, une séance de yoga relaxant ou une balade à vélo en mode promenade. Ces activités stimulent la circulation sanguine, aident à éliminer les déchets métaboliques et réduisent les tensions résiduelles.

Massage et automassage : détendre les muscles

Un bon massage ou l’utilisation d’un rouleau de massage peut soulager les tensions musculaires et améliorer la circulation.
Non seulement cela réduit les douleurs musculaires, mais cela aide aussi à relâcher les nœuds et à réoxygéner les tissus. Vous pouvez le faire vous-même avec un rouleau en mousse ou une balle de massage, ou passer entre les mains expertes d’un professionnel. C’est un moment de détente bien mérité.

Le froid : un allié contre les courbatures

L’application de froid (comme une douche froide ou des compresses) peut réduire l’inflammation et soulager les douleurs musculaires après un entraînement intense.
Cette méthode est particulièrement efficace après une séance où les muscles ont été fortement sollicités. Elle permet de limiter les microtraumatismes et d’accélérer le retour à un état normal. Un petit frisson pour un grand soulagement.

En résumé

Une routine de récupération efficace comprend :

  • Une hydratation régulière tout au long de la journée
  • Une nutrition adaptée et rapide après l’effort
  • Des étirements et exercices de mobilité ciblés
  • Un sommeil réparateur et de qualité
  • Une récupération active modérée mais bénéfique
  • Des massages pour délier les tensions
  • L’utilisation judicieuse du froid pour apaiser les muscles

Intégrer ces bonnes pratiques à votre quotidien sportif, c’est garantir à votre corps les moyens de mieux récupérer, de progresser plus vite et de durer plus longtemps.

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16Mai

Pourquoi les doigts gonflent-ils en marchant mais pas en courant ?

16 mai 2025 Kikourvite Non classé 16

Vous partez en balade, l’air est doux, les jambes suivent le rythme… et soudain, vos doigts commencent à gonfler comme des petits boudins. Pourtant, quand vous courez, ce phénomène ne se produit pas. Curieux, non ? Ce gonflement des mains en marchant a une explication bien rationnelle, mêlant circulation sanguine, posture et quelques facteurs physiologiques. Allez, on vous explique tout, promis sans vous faire enfler les neurones !

La marche : quand les doigts prennent du volume

Le gonflement des doigts en marchant est un phénomène courant, surtout lors de longues randonnées ou de promenades prolongées. Il s’explique principalement par la position naturelle des bras durant la marche : le long du corps, immobiles. Cette immobilité ralentit le retour veineux et lymphatique, favorisant ainsi l’accumulation de liquides dans les extrémités, notamment les mains.

À cela s’ajoute souvent la température extérieure. Lorsqu’il fait chaud, le corps cherche à se refroidir. Pour cela, les vaisseaux sanguins se dilatent, ce qu’on appelle la vasodilatation. Cela augmente le flux sanguin dans la peau, et les doigts peuvent ainsi gonfler.

Autre point à surveiller : l’hydratation. Boire de l’eau, c’est essentiel, mais boire en excès sans compenser en électrolytes peut provoquer une rétention d’eau. Résultat ? Vos doigts enflent comme des petits coussins d’eau.

Et n’oublions pas le sac à dos. Des bretelles trop serrées peuvent compresser les épaules et nuire à la circulation dans les bras, accentuant encore ce gonflement désagréable.

Et pour un peu que ça monte un peu, que ça grimpe un sentier ou un col avec un sac un peu chargé, la machine s’emballe ! Le cœur pompe davantage, le sang circule à toute vitesse… mais vos bras, eux, restent ballants. Résultat : l’effort accentue la stagnation dans les mains, qui deviennent alors des réservoirs temporaires d’eau et de sang. Un comble pour des membres censés ne rien porter !

Et en courant ? Rien à signaler !

En course à pied, les choses sont bien différentes. Vos bras ne pendent pas mollement, ils sont en mouvement permanent, balancés naturellement pour accompagner vos foulées. Cette activité musculaire favorise une meilleure circulation sanguine et lymphatique. En somme, le corps pompe efficacement les liquides et empêche qu’ils stagnent dans les extrémités.

De plus, les mains sont souvent à hauteur du cœur, voire plus hautes, ce qui facilite encore davantage le retour du sang vers le cœur. Moins de stase, moins de gonflement.

La contraction musculaire globale due à l’effort plus intense qu’en marche contribue également à améliorer la circulation, minimisant ainsi les chances de voir vos doigts enfler.

Comment éviter ce phénomène désagréable ?

Pas besoin d’arrêter de marcher pour autant ! Voici quelques astuces simples pour garder vos doigts légers comme des plumes :

  • Faites bouger vos bras régulièrement. Cela stimule la circulation et évite que le sang ne stagne dans les mains.
  • Levez vos bras au-dessus de la tête de temps en temps, cela aide le retour veineux.
  • Utilisez des bâtons de marche : ils maintiennent vos mains à une hauteur plus naturelle et encouragent le mouvement.
  • Hydratez-vous intelligemment. Buvez régulièrement, mais pensez à apporter des électrolytes si vous transpirez beaucoup.
  • Évitez les objets compressifs comme les bagues, bracelets ou montres trop serrés pendant la marche.

Quand faut-il s’inquiéter ?

Le gonflement léger et temporaire des doigts est généralement sans danger. Toutefois, si vous constatez une douleur, une rougeur inhabituelle, une sensation de chaleur, ou si le gonflement persiste longtemps après l’effort, mieux vaut consulter un professionnel de santé. Cela pourrait révéler un problème circulatoire ou inflammatoire plus sérieux.

En résumé

Marcher, c’est bon pour la santé… sauf quand vos doigts se transforment en petits boudins ! Ce phénomène est généralement bénin et dû à une combinaison de posture, température, hydratation et circulation. En appliquant quelques conseils simples, vous pourrez marcher léger, jusqu’au bout des doigts. Et si ça persiste, n’hésitez pas à lever le doigt… chez le médecin !

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09Avr

Kailas Fuga EX 3 & EX 330 : l’art du trail selon la Chine

9 avril 2025 Kikourvite Non classé 13

Kailas : quand la montagne appelle

Dans un monde outdoor dominé par les géants occidentaux, Kailas fait figure de révélation venue de l’Est. Née en 2003 à Guangzhou, cette marque chinoise s’est hissée à la force de ses convictions parmi les références du matériel de montagne et de trail. Inspirée par le mont sacré Kailash, elle ne fabrique pas de simples chaussures. Elle incarne une philosophie de l’effort, de l’élévation, de la précision.

Kailas ne court pas après les tendances. Elle avance, sûre d’elle, dans sa quête de l’excellence technique, avec la minutie qu’on associe souvent à l’artisanat d’élite.

Fuga : le mot chinois pour “s’échapper”

Et quoi de plus cohérent que de nommer leur ligne trail « Fuga » ? Un mot qui évoque autant l’évasion que la fuite vers l’avant, vers les cimes. Avec les modèles EX 3 et EX 330, Kailas propose deux approches du trail : l’une plus nerveuse, l’autre plus endurante.

Fuga EX 3 : taillée pour les terrains engagés

La EX 3 est une bête de technique. Sa semelle Vibram Megagrip, célèbre pour sa tenue irréprochable sur le mouillé comme sur la roche, se marie ici à une conception agressive du cramponnage. L’objectif ? Mordre la pente, dominer la descente.

Le laçage AWS 3.0™ est pensé comme une extension du pied : précis, rapide, ajustable en un clin d’œil. Ajoutez à cela une coque pensée pour éviter l’infiltration de cailloux et poussières, et vous avez une chaussure qui parle le langage des terrains techniques, celui des sentiers escarpés et sans merci.

Fuga EX 330 : le souffle long de l’ultra

Pensée pour les longues distances, la Fuga EX 330 joue une partition plus douce, sans perdre sa précision. Son amorti généreux absorbe les kilomètres comme un bon vin vieillit en cave : avec élégance et profondeur.

Elle conserve bien sûr l’ADN Kailas : semelle Vibram, stabilité chirurgicale, design racé. Mais ici, c’est la durabilité du confort qui prime. Une alliée de poids pour les ultras, les aventures prolongées, ou simplement ceux qui veulent courir loin, courir beau.

Kailas : la rigueur asiatique au service de l’émotion trail

Ce qui impressionne chez Kailas, c’est cette capacité à allier technologie, esthétique et sens du détail. Une sorte de haute couture du trail running. Ce sont des chaussures dessinées comme des armures, et pourtant incroyablement vivantes.

Et si, au lieu de vous demander pourquoi vous ne les voyez pas à chaque coin de sentier, vous vous disiez : « J’ai trouvé la perle rare » ?

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05Avr

Lexique de la course à pied : enfin des explications claires pour tout comprendre

5 avril 2025 Kikourvite Non classé 22

Quand on se met sérieusement à courir (ou qu’on tombe dans la marmite du running), on découvre un univers avec ses codes, ses expressions… et son jargon. Voici un lexique complet, rédigé avec des mots simples, des exemples concrets et une touche de bonne humeur, pour mieux comprendre ce que vous faites en courant.

1. Endurance fondamentale

C’est la base de votre entraînement, le socle de votre progression. On parle ici d’une allure tranquille, confortable, où vous pourriez parler sans souci. Elle développe vos capacités aérobie, renforce votre cœur, et prépare le corps à encaisser plus d’effort… sans s’épuiser.

Exemple : un footing de 45 minutes, en pleine conversation, sans transpirer comme sous une serre tropicale.

2. VMA – Vitesse Maximale Aérobie

La VMA, c’est la vitesse maximale à laquelle votre corps utilise l’oxygène au maximum de ses capacités. C’est une vitesse que l’on peut tenir entre 4 et 8 minutes. On s’en sert pour calibrer les séances de fractionné et de vitesse.

Exemple : si votre VMA est de 14 km/h, vous pouvez courir 6 minutes à cette allure. Vous ferez par exemple des 400 mètres à cette vitesse, pour travailler la puissance.

3. Seuil (anaérobie)

Le seuil, c’est cette zone charnière où votre cœur commence à battre franchement vite, mais où vous restez encore capable de tenir l’effort pendant plusieurs minutes. C’est un peu la frontière entre “je suis bien” et “je sens que ça devient sérieux”. On est encore en contrôle, mais la marge commence à se réduire.

Travailler au seuil permet d’augmenter votre capacité à soutenir un effort élevé plus longtemps. C’est super utile pour progresser sur les courses type 10 km ou semi-marathon, où on flirte justement avec cette intensité.

Exemple : courir 2 x 15 minutes à l’allure d’un 10 km, en ressentant une respiration accélérée, mais régulière. Vous pouvez encore dire une phrase, mais sûrement pas raconter votre week-end.

Fréquence cardiaque indicative : 85–90 % de votre fréquence cardiaque maximale. C’est le moment où le cardio est haut, mais pas encore en zone rouge. C’est exigeant, mais vous tenez le rythme… à condition de rester concentré.

4. Tempo

L’allure tempo, c’est un peu l’entre-deux. Plus rapide que l’endurance, mais moins intense que le seuil. C’est une allure soutenue, régulière, qu’on peut tenir une trentaine de minutes sans exploser.

Exemple : courir 25 minutes à une allure rapide mais stable, où la respiration s’accélère mais reste sous contrôle.

5. Anaérobie

Le monde sans oxygène. Ici, l’effort est tellement intense que l’oxygène ne suffit plus, et le corps produit rapidement de l’énergie… mais au prix d’une grosse fatigue. L’acide lactique monte, et vous ne tiendrez que quelques secondes ou minutes.

Exemple : des sprints de 30 secondes, très rapides, avec de longues récupérations. Vous bossez votre tolérance à la douleur… et vos limites.

6. Aérobie

C’est votre zone de confort énergétique. Vous utilisez l’oxygène pour produire de l’énergie, de manière durable. C’est le terrain de l’endurance fondamentale, des sorties longues, du footing du dimanche matin.

Exemple : un jog de 1h à un rythme où vous pouvez parler, regarder autour de vous, et profiter du moment.

7. Fartlek

Un mot suédois qui veut dire “jeu de vitesse”. Une méthode d’entraînement libre, où vous variez les allures selon votre inspiration, sans programmation stricte. Ludique et efficace !

Exemple : accélérer entre deux arbres, récupérer, relancer sur 1 minute, puis trottiner. Un vrai jeu d’enfant… mais pour adultes qui transpirent.

8. Fractionné

C’est l’entraînement qui alterne phases d’effort intense et récupérations. Il permet d’améliorer la vitesse, la VMA, le mental et même la VO2 max. Pas facile, mais ultra-efficace.

Exemple : 10 x 400 mètres à allure rapide, récup 1 min. On souffle, on relance, on se dépasse.

9. Gainage

Ce sont les exercices qui renforcent les muscles profonds du tronc (abdos, lombaires, dos). Le gainage vous aide à rester droit, stable, et à limiter les douleurs en fin de course.

Exemple : tenir la planche pendant 45 secondes, puis enchaîner avec des planches latérales. Ça chauffe, mais c’est du solide.

10. Plyométrie

Des mouvements explosifs pour booster votre puissance et vos appuis. Très utile pour les coureurs qui veulent gagner en dynamisme ou travailler les relances.

Exemple : fentes sautées, squats avec sauts, rebonds. C’est court, intense… et redoutablement efficace pour les jambes.

11. Surcompensation

C’est le super pouvoir de l’entraînement bien géré. Après une séance difficile, votre corps ne se contente pas de revenir à la normale : il reconstruit plus fort. À condition de lui laisser le temps de récupérer.

Exemple : après une séance dure le mardi, si vous dormez bien et mangez correctement, vous serez plus performant le jeudi. Le corps s’adapte. Et vous progressez.

12. Pic de forme

C’est le sommet de votre préparation, le moment où tout s’aligne : jambes légères, souffle au top, moral d’acier. Il arrive souvent après une phase de baisse de charge avant une compétition.

Exemple : la semaine avant votre 10 km, vous courez moins, mais vous sentez que tout est prêt. C’est le pic. Ne le ratez pas !

➕ Bonus : ne pas confondre…

Parce que certains termes sont proches, voici quelques rappels utiles :

  • Aérobie ≠ Anaérobie : L’un fonctionne avec oxygène (endurance), l’autre sans (efforts courts et violents). L’aérobie, c’est courir longtemps ; l’anaérobie, c’est sprinter fort… mais brièvement.
  • VMA ≠ Endurance fondamentale : La VMA est votre limite haute d’effort aérobie ; l’endurance fondamentale est à l’opposé, dans la douceur. Ne courez pas tous vos footings à VMA, sauf si vous aimez les blessures.
  • Seuil ≠ Tempo : Le tempo est une allure rapide mais encore confortable. Le seuil est plus exigeant, à la limite du rouge. Deux efforts utiles… mais à ne pas mélanger.
  • Fartlek ≠ Fractionné : Le fractionné est précis, structuré. Le fartlek est libre, intuitif. Deux façons différentes de jouer avec la vitesse.
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04Avr

Épaules crispées en course à pied : une perte d’énergie qu’on peut éviter

4 avril 2025 Kikourvite Non classé 15

Quand on court, on pense souvent à ses jambes, à son souffle, à ses chaussures. Mais combien de fois avez-vous pensé à vos épaules ? Trop souvent négligées, elles peuvent pourtant être à l’origine de tensions inutiles, de douleurs, et surtout… de gaspillage d’énergie. Des épaules trop tendues, ce sont des watts perdus à chaque foulée.

1. Pourquoi des épaules tendues vous fatiguent plus vite ?

En course à pied, chaque partie du corps a son rôle. Les bras, et donc les épaules, contribuent à l’équilibre du mouvement. Quand vos bras bougent librement, en rythme avec vos jambes, votre foulée est fluide, naturelle. Mais lorsque les épaules montent, se figent, ou restent contractées, tout se bloque. Le haut du corps se tend, le cou durcit, la respiration devient plus courte, et vous consommez de l’énergie… pour rien.

Une tension continue dans les épaules crée une crispation générale qui freine la mécanique globale. Vous ne courez plus dans un mouvement souple, mais dans une lutte constante contre vous-même. Et cette lutte, votre corps la paie : en fatigue, en inconfort, et parfois en douleurs au niveau des trapèzes ou du haut du dos.

2. Détendre les épaules, un réflexe à adopter en courant

Bonne nouvelle : cela se corrige facilement, et surtout, ça change tout. Pendant votre course, pensez à vérifier régulièrement votre posture. Vos épaules doivent être basses, relâchées, éloignées des oreilles. Si vous sentez de la tension, faites un petit mouvement d’épaule vers l’arrière, secouez légèrement les bras… et relâchez.

Un autre bon repère : vos mains. Si elles sont fermées, contractées, vos épaules le seront aussi. Essayez de courir avec les mains souples, comme si vous teniez un œuf fragile que vous ne voulez pas casser. Ce simple geste détend tout le haut du corps.

3. Des exercices simples pour apprendre à relâcher

Avant de courir, prenez quelques instants pour faire des rotations d’épaules, des étirements du cou, ou quelques grandes respirations profondes. Ce mini-rituel prépare vos muscles à bouger librement.

Vous pouvez aussi intégrer des exercices de mobilité ou de renforcement doux du haut du corps, une à deux fois par semaine. Le but ? Équilibrer votre posture, éviter les tensions récurrentes, et renforcer les muscles posturaux. Pas besoin de gros efforts : des élastiques, quelques minutes de gainage, des mouvements lents et contrôlés suffisent largement.

4. Une course plus fluide, plus confortable

Quand vos épaules sont détendues, vos bras balancent mieux, votre respiration est plus ample, votre cou est libre. Votre foulée s’harmonise. Vous gagnez en économie de mouvement, donc en endurance. Et surtout, vous courez avec moins de fatigue musculaire et plus de confort.

Le running, ce n’est pas que les jambes. C’est tout le corps, du bout des orteils jusqu’à la pointe des épaules. Alors la prochaine fois que vous partez courir, pensez-y : relâchez les épaules, vous gagnerez en énergie, en plaisir, et en légèreté.

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04Avr

Coordination bras-jambes en course à pied : l’art de courir avec tout son corps

4 avril 2025 Kikourvite Non classé 13

Lorsqu’on évoque la course à pied, l’attention se porte souvent sur les jambes, ces moteurs évidents de notre avancée. Pourtant, négliger le rôle des bras serait une erreur. La coordination entre les bras et les jambes est essentielle pour une foulée efficace, une meilleure stabilité et une économie d’énergie optimale.​

L’importance des bras dans la course

À chaque foulée, nos bras et nos jambes travaillent en tandem dans un mouvement croisé naturel : le bras droit avance en même temps que la jambe gauche, et inversement. Ce balancier des bras n’est pas qu’un simple réflexe ; il joue un rôle clé dans la stabilisation du corps et la réduction des mouvements parasites. En effet, une bonne coordination bras-jambes permet de minimiser les rotations indésirables du torse, favorisant ainsi une trajectoire plus rectiligne et une dépense énergétique moindre.​

Les bénéfices d’une coordination optimale

  1. Amélioration de l’équilibre et de la stabilité : Les bras agissent comme des balanciers, aidant à maintenir l’équilibre, notamment sur des terrains irréguliers ou lors de changements de direction.​
  2. Augmentation de l’efficacité de la foulée : Un mouvement harmonieux des bras peut contribuer à une meilleure propulsion, rendant chaque pas plus efficace et réduisant la fatigue musculaire.​
  3. Prévention des blessures : Une coordination adéquate réduit les tensions asymétriques sur le corps, diminuant ainsi le risque de blessures liées à des déséquilibres musculaires ou posturaux.​

Exercices pour améliorer la coordination bras-jambes

Pour optimiser cette synergie, il est bénéfique d’intégrer des exercices spécifiques à votre routine d’entraînement :

  • Course avec accentuation du mouvement des bras : Lors de vos séances, focalisez-vous sur un balancement ample et contrôlé des bras, en veillant à ce qu’ils restent parallèles au corps et que les coudes forment un angle d’environ 90 degrés.​
  • Drills de coordination : Des exercices tels que les montées de genoux avec un mouvement exagéré des bras ou les pas chassés en synchronisant bras et jambes peuvent renforcer cette connexion neuromusculaire.​
  • Entraînement de l’agilité : Des exercices comme les échelles de rythme ou les slaloms entre des cônes sollicitent la coordination et améliorent la réactivité des membres supérieurs et inférieurs.​

En somme, considérer la course à pied comme une activité engageant l’ensemble du corps, et non uniquement les jambes, est essentiel. Travailler la coordination bras-jambes peut transformer votre expérience de course, la rendant plus fluide, efficace et agréable.

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