Épaules crispées en course à pied : une perte d’énergie qu’on peut éviter
Quand on court, on pense souvent à ses jambes, à son souffle, à ses chaussures. Mais combien de fois avez-vous pensé à vos épaules ? Trop souvent négligées, elles peuvent pourtant être à l’origine de tensions inutiles, de douleurs, et surtout… de gaspillage d’énergie. Des épaules trop tendues, ce sont des watts perdus à chaque foulée.
1. Pourquoi des épaules tendues vous fatiguent plus vite ?
En course à pied, chaque partie du corps a son rôle. Les bras, et donc les épaules, contribuent à l’équilibre du mouvement. Quand vos bras bougent librement, en rythme avec vos jambes, votre foulée est fluide, naturelle. Mais lorsque les épaules montent, se figent, ou restent contractées, tout se bloque. Le haut du corps se tend, le cou durcit, la respiration devient plus courte, et vous consommez de l’énergie… pour rien.
Une tension continue dans les épaules crée une crispation générale qui freine la mécanique globale. Vous ne courez plus dans un mouvement souple, mais dans une lutte constante contre vous-même. Et cette lutte, votre corps la paie : en fatigue, en inconfort, et parfois en douleurs au niveau des trapèzes ou du haut du dos.
2. Détendre les épaules, un réflexe à adopter en courant
Bonne nouvelle : cela se corrige facilement, et surtout, ça change tout. Pendant votre course, pensez à vérifier régulièrement votre posture. Vos épaules doivent être basses, relâchées, éloignées des oreilles. Si vous sentez de la tension, faites un petit mouvement d’épaule vers l’arrière, secouez légèrement les bras… et relâchez.
Un autre bon repère : vos mains. Si elles sont fermées, contractées, vos épaules le seront aussi. Essayez de courir avec les mains souples, comme si vous teniez un œuf fragile que vous ne voulez pas casser. Ce simple geste détend tout le haut du corps.
3. Des exercices simples pour apprendre à relâcher
Avant de courir, prenez quelques instants pour faire des rotations d’épaules, des étirements du cou, ou quelques grandes respirations profondes. Ce mini-rituel prépare vos muscles à bouger librement.
Vous pouvez aussi intégrer des exercices de mobilité ou de renforcement doux du haut du corps, une à deux fois par semaine. Le but ? Équilibrer votre posture, éviter les tensions récurrentes, et renforcer les muscles posturaux. Pas besoin de gros efforts : des élastiques, quelques minutes de gainage, des mouvements lents et contrôlés suffisent largement.
4. Une course plus fluide, plus confortable
Quand vos épaules sont détendues, vos bras balancent mieux, votre respiration est plus ample, votre cou est libre. Votre foulée s’harmonise. Vous gagnez en économie de mouvement, donc en endurance. Et surtout, vous courez avec moins de fatigue musculaire et plus de confort.
Le running, ce n’est pas que les jambes. C’est tout le corps, du bout des orteils jusqu’à la pointe des épaules. Alors la prochaine fois que vous partez courir, pensez-y : relâchez les épaules, vous gagnerez en énergie, en plaisir, et en légèreté.