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28Juin

Kikourvite : 10 Ans d’Expertise et de Passion pour le Sport Outdoor à Bourgoin-Jallieu

28 juin 2024 Kikourvite Non classé 22

Depuis une décennie, Kikourvite s’est imposé comme le magasin de référence pour tous les passionnés de sport outdoor à Bourgoin-Jallieu et ses environs. Nous célébrons 10 ans d’engagement et de dévouement à offrir le meilleur équipement et les meilleurs conseils à nos clients, qu’ils soient amateurs ou sportifs aguerris.

Une Large Gamme de Produits pour Tous Vos Besoins

Chez Kikourvite, nous savons que chaque sport a ses spécificités et ses exigences. C’est pourquoi nous proposons une large gamme de produits de haute qualité adaptés à diverses activités :

  • Running : Des chaussures aux textiles, en passant par les montres GPS, nous avons tout ce dont vous avez besoin pour vos courses à pied.
  • Trail : Équipez-vous avec nos sacs à dos, bâtons de trail et chaussures spécialement conçues pour les terrains accidentés.
  • Randonnée et Marche Nordique : Découvrez notre sélection de chaussures de randonnée, sacs d’hydratation, bâtons de marche et accessoires pour vos sorties en nature.
  • Bivouac : Pour les amateurs de nuitées en plein air, nous proposons des sacs de couchage, tentes et tout l’équipement nécessaire pour un bivouac réussi.
  • Diététique : Nos produits diététiques pour sportifs vous aideront à maintenir une nutrition optimale lors de vos entraînements et compétitions.

Un Service et des Conseils de Qualité

Ce qui fait la force de Kikourvite, c’est notre engagement à offrir un service client exceptionnel. Nous prenons le temps de comprendre les besoins de chaque client afin de leur proposer des produits adaptés à leur morphologie et à leurs objectifs.

Notre équipe d’experts est formée pour vous fournir des conseils de qualité, que ce soit en matière d’équipement, de techniques d’entraînement ou de nutrition sportive. Nous croyons en une approche bienveillante et professionnelle, mettant un point d’honneur à accompagner chaque client dans sa quête de performance et de bien-être.

Nous réalisons également des études posturales personnalisées, essentielles pour optimiser votre confort et votre performance. Ces études permettent d’identifier les ajustements nécessaires pour prévenir les blessures et améliorer votre expérience de course ou de randonnée.

Un Décennie de Passion et d’Expertise

En 10 ans, nous avons su bâtir une communauté fidèle de sportifs qui partagent notre passion pour les activités de plein air. Nos clients apprécient particulièrement notre expertise et notre professionnalisme, qui font de nous bien plus qu’un simple magasin de sport.

Kikourvite, c’est aussi un lieu d’échange et de partage, où chaque client peut bénéficier de conseils personnalisés et de recommandations adaptées. Nous organisons régulièrement des événements et des ateliers pour permettre à nos clients de se rencontrer et de progresser ensemble.

Pourquoi Choisir Kikourvite ?

  • Une large gamme de produits : Que vous soyez coureur, randonneur, ou adepte de la marche nordique, vous trouverez chez nous tout ce dont vous avez besoin.
  • Des conseils personnalisés : Notre équipe d’experts est là pour vous guider et vous conseiller en fonction de vos besoins spécifiques.
  • Une expérience client inégalée : Nous nous efforçons de fournir un service de qualité, avec une attention particulière à chaque détail.
  • Une expertise reconnue : 10 ans d’expérience nous ont permis de devenir des leaders dans notre domaine, avec une connaissance approfondie des produits et des besoins des sportifs.

Rejoignez la Communauté Kikourvite

Visitez notre magasin situé au 107 avenue des Marronniers à Bourgoin-Jallieu, ou découvrez notre catalogue en ligne sur www.kikourvite.fr. Nous offrons également un parking gratuit pour nos clients ainsi qu’un parc à vélos pour ceux qui préfèrent venir à vélo. Que vous soyez un sportif confirmé ou un débutant, nous sommes là pour vous accompagner et vous aider à atteindre vos objectifs.

Merci pour ces 10 années de confiance et de fidélité. Nous avons hâte de continuer à vous servir et à partager notre passion pour le sport outdoor avec vous.

#running #trail #randonnée #marchenordique #articledesport #bivouac #toutpourlarando #bienveillance #conseildequalité #expertensport #professionnel #conseilennutrition #Kikourvite #BourgoinJallieu

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06Fév

Il n’existe pas une bonne façon de courir

6 février 2023 Kikourvite Article, Article, Article, Article, Article, Article, Article, Article, Article 56

Qu’y a-t-il derrière les chaussures avancées de Brooks ?

Les scientifiques en biomécanique du laboratoire de recherche Brooks sur le running étudient et analysent méticuleusement la mécanique du mouvement humain pour mieux comprendre comment aider à prévenir les blessures, améliorer le confort et améliorer les performances.

Ils ont constaté que chaque personne a sa propre façon de courir, définie par sa trajectoire de mouvement habituelle. Ils appellent cela votre Run Signature.

Jetons un œil à quelques-unes de leurs découvertes.

Votre façon naturelle de courir

Grâce à des années d’études du corps en mouvement, l’équipe de recherche Brooks a découvert que les articulations des runners possèdent une trajectoire de moindre résistance, ou trajectoire de mouvement habituelle.

Lorsque les articulations d’un runner s’écartent de leur trajectoire de mouvement habituelle pendant un run, leurs genoux peuvent être soumis à une plus grande charge, ce qui peut entraîner des blessures.

Leurs ingénieurs chaussures se sont inspirés de ces découvertes pour développer une technologie de running avancée qui ne corrige pas votre run: vos chaussures brooks optimisent et soutiennent votre signature de running distinctive.

Sur la base de ces découvertes scientifiques, les ingénieurs chaussures Brooks ont développé le système de soutien GuideRails, leur technologie de running avancée pour les runners qui s’écartent de leur trajectoire de mouvement habituelle.

GuideRails® : Les recherches sur le terrain

Pourquoi l’Adrenaline GTS est une chaussure appréciée à la pointe de l’industrie depuis vingt ans ?

Simplement parce qu’elle incorpore leur technologie brevetée GuideRails®, résultat direct de leurs recherches. Le système GuideRails® offre un soutien à vos pieds, vos genoux et vos hanches en permettant de réduire la déviation excessive de ta trajectoire de mouvement habituelle. Cette technologie équipe également la Glycerine GTS.

Considérez le GuideRails® comme des petites roues stabilisatrices sur un vélo qui vous empêchent de tomber d’un côté ou de l’autre. Le système GuideRails® maintient votre foulée stable et dans sa trajectoire naturelle tout en réduisant les déviations. Grâce à cette technologie, vous courrez avec le plus grand confort et vos articulations sont soutenues.

Pour les runners qui ont tendance à rester dans leur trajectoire de mouvement habituelle, il y a bien entendu une sélection de chaussures neutres, ghost, glycerin, défyance etc…


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31Mai

La variabilité de l’entraînement

31 mai 2022 Kikourvite Non classé 103

Alors bien sûr, la routine dans l’entraînement n’occasionne heureusement pas une fin si funeste, mais par contre, s’enfermer dans la monotonie, répéter toujours les mêmes séances, reproduire les mêmes plans d’entraînement nuit à votre progression et risque de vous pousser vers les pentes dangereuses du surentraînement.

Pour rappel, 3 grands principes régissent les théories de l’entraînement : la progressivité, la spécificité et la variabilité. Nous avons déjà évoqué certains bienfaits de l’entraînement croisé dans un précédente article et ce type d’entraînement entre tout à fait dans ce domaine mais ici nous restons sur les séances de courses à pied proprement dites.


Alors pourquoi et comment varier vos entraînements ? Nous allons apporter des éléments de réponses à ces questions selon 3 axes :

1 – Cycles et pic de forme

L’objectif de l’entraînement est de déséquilibrer l’organisme pour qu’il s’adapte et se réorganise à un niveau supérieur à son niveau initial. Ce principe s’applique quelles que soient les qualités que l’on cherche à développer (force, vitesse, endurance…).

A partir de cette base découlent plusieurs contraintes pour l’organisation des séances :

  • Si on applique à l’organisme et à tous ses systèmes cardio-vasculaires, respiratoires mais aussi métaboliques, ostéoarticulaires, musculaires… toujours les mêmes charges, il s’habitue, il n’est pas déstabilisé en profondeur, il ne se réadapte pas et donc ne progresse pas. Que vous soyez coureur débutant ou confirmé, c’est le même principe : une fois qu’un pallier est atteint, il faut augmenter les charges d’entraînement (en volume et en intensité) pour atteindre le pallier supérieur.
    Un footing 2-3 fois par semaine à la même allure tranquille, c’est bien pour un début. Mais une fois que vous avez atteint une certaine facilité, que vous êtes capable de courir sans vous arrêter 1h-1h30, il va falloir passer à autre chose et introduire des séances intensives surtout si vous souhaitez progresser.
    De même pour un coureur plus confirmé, toujours reproduire la même série, la même semaine type d’entraînement, le même plan d’entraînement va vous assurer une certaine continuité dans vos performances, mais pas de progrès notoires.
  • Par contre, il faut aussi laisser du temps à l’organisme pour se stabiliser. Pas assez de nouvelles charges nuisent à la progression mais trop de charges mal adaptées au niveau quantitatif, qualitatif et temporel peuvent fortement tuer cette progression ! Donc, tout va être question de dosage et de variation. On parle de dynamique des charges ondulatoire. C’est à dire qu’intensité et volume (les paramètres de la charge) ne peuvent augmenter parallèlement que jusqu’à une certaine limite. Il sera nécessaire de jouer sur ces deux paramètres, en les augmentant ou en les diminuant selon les périodes. Il sera également primordial de respecter des alternances charge/allègement. La récupération tient une véritable place dans la planification. Elle doit être finement programmée. Il est nécessaire de laisser du temps à l’organisme pour se réadapter sinon, on court droit vers le syndrome de surentraînement.
  • Et vous vous doutez bien que l’amélioration des performances ne se fait pas en 15 jours ! On parle plutôt en mois pour certaines qualités… Alors, prenez un calendrier, entourez de rouge un ou deux (maximum 3) objectifs principaux de votre saison et organisez un rétro planning de vos entraînements pour que votre pic de forme et votre course phare coïncident ! Programmez une montée en charge progressive (en volume et en intensité) et cyclique (n’oubliez pas les phases allégées) vers votre objectif de la saison.

2 – Variabilité des intensités de travail : de l’endurance de base à la Vitesse Maximale Aérobie

2-1 : 3 zones


Pour développer l’aptitude aérobie, on peut jouer sur plusieurs leviers : augmenter le volume de l’entraînement et mettre de l’intensité dans ses séances. Grosso modo et pour simplifier, on distingue 3 niveaux d’intensité à utiliser et à varier harmonieusement pour progresser en course à pied d’endurance :

  • Zone 1 : c’est l’endurance de base, fondamentale, c’est l’intensité à laquelle vous pouvez courir encore et encore ! C’est l’allure des footings, des sorties plus ou moins longues. A l’arrivée, la perception de votre effort (RPE) est située à moins de 5 sur une échelle de 10.
  • Zone 2 : on est sur de l’endurance aérobie intensive, c’est une zone qui oscille entre un seuil haut (autour de l’allure du 10 km) et un seuil bas (autour de l’allure du marathon). C’est la zone des séances « aux seuils », les allures sont appliquées soit sur des intervalles longs type 3×10’, 10’-15’-10’, 2×20’… ou soit en continu jusqu’à 1h-1h15 d’effort intensif. La « cotation RPE » est autour de 6-7 voire 8. 
  • Zone 3 : on entre dans la zone d’entraînement de votre VMA, les allures oscillent également entre une valeur haute, submaximale, autour de 110-115 % de votre VMA et une valeur basse sous maximale, autour de 85 % de votre VMA. Les intervalles de temps vont varier bien sûr en fonction de ces intensités, plus l’effort est bref, plus il sera intense, de 10-15’’ à 10’ maximum. La « cotation RPE » est supérieure à 7. 

2-2 : Quel type d’effort privilégier ?

Évidemment la réponse à cette question reste ouverte ! Si les chercheurs et les entraîneurs avaient trouvé LA méthode infaillible ce serait trop facile !

  • Un point qui fait consensus : la nécessité d’introduire des séances à intensité élevée voire maximale pour améliorer les performances en endurance et ce quel que soit votre âge. Donc un premier principe à retenir : dans votre semaine d’entraînement, variez les intensités, et entre vos séances type « footing » glissez du fractionné à haute intensité, même pour les plus masters d’entre nous !
  • Par contre, sur le comment distribuer les intensités Z1-Z2-Z3 sur l’ensemble de la semaine, là, l’unanimité est moins probante. Cependant une tendance actuelle se dégage : c’est l’entraînement « polarisé », c’est à dire, l’entraînement aux « pôles », du Z1, du lent, du long en grande majorité d’un côté et du Z3, du court et de l’intensif à petites doses de l’autre côté. Et assez peu, voire très peu de Z2 (qui peut être réalisé lors de compétitions préparatoires par exemple).
  • Pour résumer : il est plutôt préconisé de réaliser 80-90 % de son volume d’entraînement en zone 1, le reste en zone 2 et 3. Ce « reste », même s’il vous semble restreint est fondamental. Offrez, si possible, à vos séances intensives une place de choix dans votre emploi du temps : pas à jeun, pas entre 2 réunions, pas le soir à 22h… Privilégiez la qualité (et une réelle intensité) à la quantité.

3 – Variabilité au sein même de chaque zone de travail

Nous détaillons plus particulièrement les zones 1 et 3 qui nous semblent les plus importantes à privilégier lors de vos entraînements.

3-1 : La Z1

On vient de voir que la majorité de l’entraînement pouvaient être réalisé à faible intensité. Certes, mais cela ne veut pas dire du tout que toutes les sorties longues et les footings se répètent à l’identique. Bien au contraire. La diversité est une condition importante de l’adaptabilité au niveau physique. D’une part, les sorties vont s’allonger et être de plus en plus spécifiques au fil de la préparation (en relation bien sûr, avec l’objectif préparé). Et d’autre part, vous avez tout intérêt à varier vos parcours « de base » : cela va vous permettre également de mieux supporter la charge psychologique liée à l’entraînement. Répéter encore et encore la même séance sur le même parcours entraîne une grande lassitude physique et mentale et nuit au rendement de l’entraînement.  

Nous reviendrons ultérieurement sur la spécificité des fameux « WE  chocs », mais ce genre de sorties « ultra longues » est un outil précieux dans la progression du traileur et de l’ultra traileur.

3-2 : La Z3 : il n’y a pas que le 30-30 dans la vie !

Le « traditionnel » 30-30 n’est qu’une séance type parmi tant d’autres ! Effectivement, c’est un exercice assez facile de mise en place, de réalisation et d’implication. Cela peut-être une bonne entrée en matière pour commencer à s’approprier le fractionné, à connaître les allures intensives, les phases de récupération. Et si c’est votre chouchou, n’hésitez pas à le décliner : sur piste, sur route, sur sentier, en côte, dans les escaliers… On peut augmenter le nombre de répétitions et de séries presque à l’envi !
Mais n’oubliez pas d’explorer toute la palette des possibles pour travailler à haute intensité : jouez sur les distances, les durées, les récupérations (durée – modalité), le nombre de répétitions, de séries, les parcours… De 10’’ à 10’, vous avez vraiment le choix pour fractionner vos efforts.
Evidemment le volume global de la séance intensive va dépendre de votre niveau et de la place de la séance dans la planification, mais pour donner une estimation en temps cumulé, cela peut monter jusqu’à 30’ (par exemple 3 séries de 10x(30’’-30’) et en distance autour de 6000 m maximum (200 m / 400 m / 600 m / 400 m / 200 m)x3.
La piste rebute certains traileurs, mais elle permet vraiment d’aller plus vite, de travailler plus précisément et avec plus d’intensité.
Les séances en sentiers vallonnés, en côtes, en terrain technique quant à elles sont parfaites pour la spécificité. Alors une fois de plus, variez !!

Cherchez vraiment à varier vos entraînements pour provoquer les désadaptations nécessaires à la progression, pour réduire la lassitude physique et mentale et vous prévenir du surentraînement.

Par contre, il peut être intéressant d’avoir une séance test ou un parcours habituel qui revient régulièrement dans votre programmation et qui vous sert de « mètre étalon ». En notant les données (temps, vitesse, RPE, fréquence cardiaque à l’effort, en récupération…), vous pourrez ainsi comparer et évaluer votre état de forme du moment.

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01Mai

ACTIVITÉ SPORTIVE ET NATUROPATHIE : UN DUO PERTINENT

1 mai 2020 Kikourvite Non classé 156

Paradoxalement, cette période de confinement aura peut-être été l’occasion de vous remettre en activité !

Que ce soit pour éliminer les bons gâteaux « maison » ou parce que vous disposez de plus de temps, je vois de nombreuses personnes chausser leurs baskets et courir dans les chemins par ce joli printemps ! De nombreux programmes de remise en forme ou de renforcement musculaire fleurissent, et à l’aube de l’été, nous sommes tous plus enthousiastes pour affiner notre silhouette !

Quant à celles et ceux, plus affutés, qui sont frustrés de ne pouvoir suivre leur programme d’entrainement à la lettre…ce article est aussi fait pour vous !

Les vertus de l’activité physique sur la santé

On connait les nombreuses vertus de l’activité physique sur la santé :

  • Effet régulateur de l’anxiété et des états dépressifs
  • Régulation des troubles du sommeil
  • Effet positif dans le contrôle du poids
  • Diminution du risque cardio-vasculaire
  • Bénéfices neurologiques
  • Diminutions du risque de diabète de type 2
  • Bénéfices ostéo-articulaires
  • Diminution du risque de certains cancers

C’est un moyen naturel d’améliorer son état de santé et de faire de la prévention.

C’est pourquoi l’activité physique est un des piliers de la Naturopathie.

Quels sont les autres piliers ? Il y en a 3 en tout :

1/ L’alimentation

2/ L’équilibre psycho-émotionnel

3/ L’activité physique

Et les 3 sont intimement liés… tout fonctionne bien lorsque le corps et l’esprit vivent en harmonie, apportant l’équilibre nécessaire pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête, comme si une force liait le tout.

Mais parfois, un grain de sable se glisse dans ce rouage tri dimensionnel, et l’équilibre, peut –être un peu trop fragile, bascule vers le chaos…

L’activité physique et l’alimentation :

Dans la pratique de l’activité sportive, pour que la machine fonctionne bien, il faut lui donner le bon carburant ! Et plus celui-ci sera de qualité, plus vous optimiserez vos efforts, et moins vous risquerez la panne !

Comprendre ce lien direct entre l’assiette et le fonctionnement du corps est primordial !

Mais comment s’y retrouver dans tous les conseils donnés par les magasines, les médias, comment ne pas se perdre dans les différents régimes proposés ? Quels sont ceux qui sont le mieux adapté à votre situation ? A votre objectif ? A votre santé tout simplement ?

Et la boisson ? Quelle quantité ? Une eau salée ? Une eau sucrée ? Quels bénéfices ?

L’activité physique et le risque de carence en micronutriments

Se mettre à la course à pieds, c’est une très bonne initiative ! Pour les bienfaits nommés ci-dessus bien-sur. Mais ne jamais oublier que la gestion de son énergie est essentielle. Pour ne pas se décourager trop vite d’une part, mais également   pour ne pas risquer la contre performance…

De nombreux minéraux entrent en jeu dans des centaines de réactions chimiques. Et si ces minéraux ne sont pas présents en quantité suffisante, vous pouvez au fil du temps ressentir de la fatigue, avoir des crampes, des douleurs, voire vous blesser.

Chez les sportifs confirmés, un déficit micronutritionnel et le surentraînement peuvent entrainer une désadaptation à l’effort, se traduisant par de la fatigue, des troubles digestifs, des blessures à répétition, des baisses de performances…

Quels sont les nutriments apportés dans l’alimentation qui vont être vos alliés ? En quoi la micronutrition peut-elle améliorer vos performances ?

L’activité physique et la récupération

Vous venez de faire une bonne séance, vous avez bien transpiré, vous ressentez un état de bien-être général… ! Merci les endorphines ! Ces neurotransmetteurs sont à l’origine de cette douce sensation procurant une forme de plaisir, qui va chasser les idées noires, renforcer l’estime de nous-mêmes et nous transporter sur un petit nuage pendant quelques heures.

Mais quid du lendemain ?

Aïe ! Ça tire, ça fait mal ! Les muscles ayant été un peu trop sollicités, il a fallut leur apporter davantage d’énergie. Pour se faire, chacune de vos cellules ont dû « carburer » pour suivre le rythme ! Et qui dit fabrication d’énergie (l’ATP), dit production de déchets…

Parmi eux, s’accumulent dans les tissus de nombreux ions H+ qui vont créer de l’acidité, et c’est cette acidité qui est l’origine des courbatures.

Au fil du temps, cette acidité peut engendrer de nombreux effets collatéraux, notamment en termes de hyperperméabilité intestinale, d’impact sur le microbiote (les 1014  bactéries de notre intestin !), créant de l’inflammation et une baisse de l’immunité.

Comment mieux gérer la phase de récupération ? Qu’est qui peut aider à évacuer plus vite ces nombreux déchets ?

L’activité physique et l’équilibre psycho émotionnel

C’est un cercle vicieux… bouger et déstocker les calories transforment notre corps, physiquement et physiologiquement, et s’en résulte un bien-être psycho émotionnel. Ce bien-être psycho émotionnel nous donne envie de poursuivre nos efforts, et la roue est lancée… A l’inverse, difficile de se motiver quand l’humeur n’y est pas, ce qui nous mène plus facilement vers le placard à biscuits que vers le placard à chaussures où nous attendent patiemment nos baskets !

Tout d’abord, c’est normal…on ne peut pas toujours être au top de notre forme et il faut faire preuve d’égard et de bienveillance vis-à-vis de nous-mêmes. Il faut savoir écouter son corps qui réclame du repos. Ce dernier est impératif, et le sommeil fait partie des fondamentaux pour un état de santé optimal.

Mais alors comment calmer le mental lorsque la pression monte ? Comment retrouver de la motivation quand tout nous parait si difficile à surmonter ?

A l’inverse, il sera parfois difficile aux sportifs confirmés de relâcher le pied, de s’autoriser le repos complet sur une ou plusieurs journées, alors que c’est la meilleure façon de permettre à notre organisme de s’adapter et de mieux performer.

Pourquoi un accompagnement par la  naturopathie ?

Parce qu’à toutes les questions restées en suspens ci-dessus, la naturopathie offre des solutions !

C’est une approche naturelle et systémique de la santé : chaque être est unique, évoluant dans son environnement, avec ses habitudes, son mode de vie. L’organisme est lui aussi un système qui doit être étudié dans sa globalité, car tout est intimement lié. D’où vient la cause de nos douleurs, de notre fatigue, d’une prise de poids, de notre baisse de performance… ? Remonter le plus en amont de la problématique pour des résultats durables à longs termes.

Le premier bilan en naturopathie consiste en un « état des lieux », à l’issue duquel le naturopathe vous délivre des conseils individualisés. Vous répondrez à des questionnaires précis en fonction de votre motif qui l’orienteront vers différentes méthodes d’accompagnement liées à votre activité sportive, que vous soyez débutant ou confirmé.

Les outils ?

Le rééquilibrage alimentaire, la gestion des carences, la phytothérapie, les méthodes respiratoires, le massage, le sauna, et bien sûr son écoute dans le respect et la bienveillance.

Merci à Laurence VIRTON, NATUROPHE A SAINT-SAVIN qui à rédigé cet article.

Pour plus d’informations, ou si vous avez des questions, n’hésitez pas à la contacter par mail : contact@virtonnaturopathe.fr

Je vous invite également à consulter son site internet www.virtonnaturopathe.fr si vous souhaitez en savoir plus sur la santé au naturel.

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04Avr

Le HALF MARATHON DES SABLES de Véronique MESSINA au PÉROU

4 avril 2020 Kikourvite Non classé 150

Désert d’ICA du 2 au 5 décembre 2019

Crédit photo : HMDS Perou David Gonthier, Alexis Berg, Diego Costantini, Benjamin Soto, Joy Arthos.

Half Marathon des Sables (HMDS pour les intimes) : fantastique aventure, cadeau surprise puisque j’ai reçu une invitation pour y participer 3 semaines avant le départ.

Le mythique Marathon des Sables se passe au Maroc dans le désert du Sahara depuis 35 ans, mais il a fait des petites sœurs depuis quelques années, avec le HMDS Fuertaventura aux Canaries et le HMDS Perou dans le désert d’Ica.

Non, je n’ai pas couru en altitude 😊 Le désert d’Ica est situé au bord de l’Océan Pacifique, à 300 km au Sud de Lima.

Le campement (fixe, on y a dormi 4 nuits) se trouve sur la splendide plage de Barlovento, longue de plusieurs kilomètres.

Le principe de la course : 3 étapes de 31 km, 56 km et 22 km avec un jour de repos avant la dernière étape. En auto-suffisance, c’est-à-dire que l’on doit emporter avec soi sa nourriture, son duvet et affaires de camping, et de quoi chauffer son eau car seule l’eau froide est fournie par l’organisation. Même si l’on revient chaque soir au même campement, on doit tout emporter avec soi pendant l’étape.

Avec un balisage très bien fourni, donc pas besoin du GPS.

Pas de course de nuit, donc pas besoin de la frontale.

Côté course à pied, je ne me suis pas entraînée ni pour ces « courtes » distances trop rapides pour moi, ni pour le dénivelé, ni pour le terrain sablonneux. Et pour cause, j’ai pris mon dossard 3 semaines avant le départ, tout juste lorsque je rentrais du Rajasthan des ampoules plein les pieds.

J’espérais un top 10, et je finis 8ème fille (2ème française derrière Mélanie Rousset), je suis donc plutôt ravie de ma course ! Mais je n’aime pas ces étapes où les kilomètres défilent trop vite et où le cardio n’a pas le temps de se reposer. Je n’aime pas tous ces gens et toutes ces jupettes qui me doublent si facilement lors de la première heure.

Il me faut bien 10 à 15 km pour trouver mon rythme et commencer à rattraper mon retard. Je n’aime pas non plus toute cette foule, moi qui préfère courir dans ma bulle sans me mettre dans le rouge. Forcément sur 20 ou 30 km, il faut forcer un peu. J’aime encore moins ce terrain meuble dont les appuis fuient sous mes semelles, et qui m’épuise sans que j’ai l’impression d’avancer.

Mais les sensations sont bonnes car je n’ai aucune douleur. Et le décor est magnifique ! Je ne regrette absolument pas de faire partie de l’aventure !!! Il faut bien changer un peu ses habitudes pour progresser et continuer à apprendre…

ET DANS LE DÉTAIL ALORS !

Départ de Lima à 23 h en bus de ville (ils roulent même dans le sable et nous emmènent dans le désert), c’est parti pour 6 h de transport pendant lesquelles je dors la plupart du temps. J’ai quelques fuseaux horaires à rattraper… (12 h de décalage avec Phnom Penh). Puis ce sont les camions de l’armée qui nous acheminent jusqu’au campement, en nous faisant profiter d’1 h 30 de rodéo dans les dunes.

Je suis chanceuse, j’hérite de la place dans la cabine avant avec Emmanuel mon compagnon du Rajasthan. Ça secoue autant, mais le siège est plutôt confortable et nous n’avons pas la poussière.

Nous arrivons au campement vers 8 h du matin, il faut poser son sac de voyage (que l’on récupèrera à l’hôtel le dernier jour), s’habiller en trailer, récupérer son dossard et ses 5 L d’eau, voir les médecins, et trouver sa tente dans cet immense campement.

Les tentes sont individuelles et regroupées par 6. Je suis avec Emmanuel, Facély le beau black musclé de partout et sa copine blonde et deux parisiens marcheurs qui ont décidé de tenter l’aventure du désert pour la première fois. Pas de chance, notre camp #6 est le plus éloigné du QG et de la ligne de départ, à plus de 500 m de là.

On pose rapidement les baskets pour fouler le sable pieds nus… un bonheur ! Puis on les remet vite fait parce que ça brûle !

Pour cette première journée, on est nourri (et très bien nourri) par l’organisation, buffet midi et soir. Je savoure ces derniers vrais aliments avant 4 jours de repas lyophilisés. Le soir briefing sous le auvent construit au milieu du camp pour nous permettre d’avoir de l’ombre pendant la journée. Indispensable en effet : c’est intenable sous les tentes entre 10 h et 16 h. Et ensuite la fraicheur puis le froid arrivent, et il faut vite sortir la doudoune. En fait dans le désert tu n’es jamais content : soit il fait trop chaud, soit il fait trop froid ! Mais bon on lui pardonne, le site est tellement beau !

Je trempe mes pieds dans l’océan pacifique (pas plus, l’eau est à 14° et les rouleaux sont énormes) en attendant le briefing. Il y a toujours de l’air, et de la brume. On ne voit pratiquement jamais le sommet des dunes qui nous entourent à cause du brouillard.

Briefing, je me concentre.

Jour 1 : 31 km

Réveillée en pleine nuit par un mal de tête… ça démarre mal, je prends un doliprane. Au réveil à 5 h 30, la migraine est toujours là. La faute au vent, aux nombreuses heures de trajet, au jetlag… Bon, ben faut faire avec. Je fais bien attention de ne rien laisser dans ma tente (sinon on écope d’une pénalité), et je rejoins la ligne de départ. Je n’ai pas pesé mon sac. Bien moins lourd qu’au Rajasthan ça c’est sûr, puisque je n’ai pas les piles à porter. Peut-être 6 kg ?

Il fait déjà jour, il fait frais, et je ne me lasse pas du paysage. Au programme 10 km de bord de mer dans du sable mou, une belle ascension de dune, puis un plateau de sable, et enfin une descente de 10 km pour retrouver le campement.

Je me place sur la ligne de départ avec Emmanuel, et lorsque le départ est lancé, nous nous faisons tous les deux bousculer par les fauves !!! Mais comment font-ils pour partir aussi vite ! C’est tout mou sous les pieds ! C’est galère, je me sers des bâtons dès le début et j’essaie de mettre mes chaussures dans des empreintes déjà faites.

Le mal de tête est toujours là, mais je profite quand même de l’instant et de cette belle plage interminable. J’alterne sable mouillé en évitant les vagues et les crabes, et sable mou. Il y a plein d’oiseaux qui nous accompagnent. Je ne m’attendais pas à ce décor !

Bon, j’en ai marre du plat et des foulées qui se dérobent, j’ai hâte de voir la grande dune. On ne peut pas la rater, elle est là, au bord de l’eau, un pâté de sable de 400 m de haut. Le premier CP est à ses pieds, je bois quelques gorgées d’eau et j’attaque direct. En fait ce n’est pas si long, 20 mn d’effort, et je commence à doubler les premiers coureurs et coureuses. Et mon mal de tête me laisse tranquille. Mon cerveau a dû comprendre que j’étais en train de courir, et il desserre l’étau qui me serrait les tempes.

J’arrive au sommet ravie de ce petit exercice qui m’a fait perdre quelques litres de sueur, et je me lance sur le plateau au sable plus porteur que le sable de la plage. On ne voit plus l’océan, mais des dunes blanches et pales de chaque côté. Aucune végétation, aucun caillou. Du sable, du sable, du sable.

Le CP2 arrive au km20, ce sont les militaires qui tiennent le poste, et ils en profitent pour faire leur footing en rangers sur le plateau. Je remplis mes gourdes, et j’attaque la descente. Je me régale !!! Le troupeau s’est étiré et je me retrouve seule, comme j’aime. Je commence à doubler des gens, plein ! Je vole, je dévale les pentes avec facilité, mes foulées s’agrandissent, j’adore !

Dans la dernière descente, je perds ma balise qui était mal accrochée. Je la rattrape au vol, je termine en doublant quelques fillesjuste avant la ligne d’arrivée en tenant toujours ma balise dans la main. Voilà une belle petite mise en jambes, et j’ai hâte de connaître mon classement…

Finalement ce sera une belle surprise, avec une 10ème place féminine en 4 h 03. Objectif des deux prochaines étapes : rester dans le top 10.

Jour 2 : 56 km

J’ai bien dormi (19 h – 3 h du matin), je n’ai plus mal à la tête, et c’est la longue étape qui nous attend, celle que je préfère, tout va bien !

On part en sens inverse cette fois, avec 12 km de montée, 32 km de plateau dans les dunes, puis la descente de la grande dune d’hier, et les 10 km de plage pour finir. Départ en trombe comme d’habitude pour le troupeau, et moi en râlant la première heure… Bon je sais que j’aurai plus mes chances aujourd’hui. Plus il y a de kilomètres, plus j’ai le temps de rattraper du monde.

Je grimpe comme je peux, en suant à grosses gouttes. Puis c’est le plateau où je pensais pouvoir courir, mais il y a un vent sens contraire et aucun grand bonhomme devant moi pour m’abriter. Je rajoute un buff sur ma casquette pour ne pas qu’elle s’envole. Et je marche le plus vite possible pour ne pas perdre trop de temps. Je suis quasi-seule dans ce décor minéral, ça me rappelle Gobi.

Ça va, même en marchant, je ne me fais pas doubler. Je garde ce rythme. Puis j’essaie de rajouter quelques portions de course quand même. Allez, on n’est pas en rando ! 100 m par-ci par-là, le rythme s’accélère un peu. Et enfin, je débouche sur le sommet de la grande dune, face au Pacifique. Je ne peux retenir un Wow de stupéfaction devant le spectacle (ou plutôt un WAA, c’est le sponsor officiel de l’événement et c’est eux qui m’ont offert le dossard).

Je sors d’une immensité de sable et devant moi s’ouvre l’Océan mouvementé tout aussi immense. Un petit moment de doute au moment de plonger dans le vide quand même… la pente est sacrément impressionnante dans ce sens là aussi ! on voit le CP juste en bas. En 5 mn, j’y suis ! un grand sourire jusqu’aux oreilles !

Et maintenant, la dernière partie bien galère de plage. Je ne double personne (pas grand monde ne me double non plus), j’espère avoir gardé mon classement et ne pas être partie trop lentement… Malgré le plat, impossible de courir sur ce sable trop mou après tous ces kilomètres dans les jambes. Mes bâtons me sont précieux. J’arrive en 7 h 24, je suis 7ème fille et j’ai gagné 19 places au général ! Je savais que cette distance me convenait mieux !!

Jour 3 : REPOS

Impossible de rester sous les tentes en journée, même en ayant installé la couverture de survie pour faire isolation. Cette journée de repos se transforme en défilé de mode j’ai l’impression d’être plongée dans la série alerte à Malibu version ICA. Je passe ma journée sous le auvent collectif, à regarder le paysage et les beaux corps musclés et tatoués. Ça fait du bien aux yeux.

Jour 4 : 22 km, le sprint final !

Oh là là, que j’appréhende ce jour… je sens qu’il va falloir forcer si je veux garder ma place dans le top 10, et je n’aime pas ça… Mais je veux faire de mon mieux pour ne rien regretter.

Ce matin on doit plier nos tentes, car nous quittons le camp. Les bus nous attendent à la ligne d’arrivée de l’étape du jour. On nous annonce du sable portant tout le long du parcours, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. 4 km d’ascension, puis 2 km de descente dans un canyon et puis 16 km en bord de lagune.

Je laisse filer le peloton qui attaque fort dès la montée, et dès que je suis en haut, j’essaie de courir à un bon rythme régulier de 10 ou 11 km/h. Le sac est beaucoup plus léger maintenant, vu que j’ai mangé toutes mes provisions hier lors de la journée de repos .

Je n’ai pas besoin des bâtons sur cette étape, le sol est dur et les appuis sont stables. Le parcours au bord de la lagune est splendide. Il parait qu’on peut voir les flamands roses… mouais, il faudrait les jumelles je pense. Et surprise, après une petite bosse, on voit déjà la ligne d’arrivée 500 m devant ! Quelle idée, ils l’ont posée en montée sur du sable mou. Le sprint final est lamentable, je piétine sur place, derrière 2 filles que je ne rattraperai pas. J’ai fini en 2 h 21, et je n’ai perdu qu’une place au classement. Ouf, j’ai limité les dégâts !

Le récit de cette belle aventure péruvienne ne se résume pas à de la sueur, du sable et de la course à pied… C’est tellement plus que ça… C’est aussi :

Du kérosène…

J’ai honte… mais Phnom Penh – Lima est un péché écologique que je n’arriverai jamais à racheter… C’est simple, c’est aussi loin d’un côté que de l’autre. 20000 km. En 48 heures de voyage j’ai traversé 3 continents en enchaînant 3 vols : Phnom Penh – Bangkok – Paris – Lima.

Du rocambolesque…

En montant dans l’avion Bangkok – Paris, je réussis l’exploit de faire tomber ma carte d’embarquement dans le minuscule interstice situé entre la passerelle et l’appareil. Oups ! je regarde tomber ma carte jusqu’au tarmac quelques mètres plus bas… Bien joué ! Je suis au top de ma forme, je sens que le Pérou m’attend ! 

Des décors fabuleux…

La plage de Barlovento, d’une dizaine de kilomètres de long, l’infini sableux d’un côté avec ses trésors archéologiques encore enfouis, et l’infini aquatique de l’autre. Et moi toute petit au milieu qui laisse partir mon imagination dans ces immensités.

Je repense à l’expédition du Kon Tiki conduite en 1947 par le norvégien Thor Heyerdahl, qui s’est laissé dériver sur un radeau depuis les rives du Chili. Je sais que si je prends un des fatboys du campement (ces espèces de gros sofas gonflables) et que je me laisse dériver, dans 3 mois j’arrive sur les plages de Tahiti.

Je sais aussi après avoir testé le fatboy lors de la journée de repos qu’il sera dégonflé au bout de 20 min. Je reste donc sur ma plage, c’est plus prudent.

Des rencontres : forcément, avec plus de 500 coureurs…

Facély et les randonneurs parisiens qui se découvrent l’âme d’aventuriers, les coureurs expérimentés qui me donnent encore plein de nouvelles idées de courses et de voyages, le doyen de 82 ans qui a commencé à courir à 57 ans, la femme amputée d’une jambe qui fera la totalité de la course avec sa prothèse spatule, ce couple de jeunes mariés dont le HMDS est leur voyage de noces, cette asiatique déguisée en fraise ( ?!!), ces quelques coureurs aux pieds nus sur le sable brûlant…

De la survie : du bien et du bien moins pour cette rubrique…

Une satisfaction tout d’abord : je sais allumer un feu ! Bon, niveau survie c’est 0 pointé: je ne me suis pas amusée à chercher du bois dans le désert (si si, il y en a qui ramenaient des planches et des bouts de bois après leur étape de la journée ! ), j’ai plutôt opté pour le réchaud pliable décathlon et des tablettes à combustion lente (merci Emmanuel pour la livraison à Lima !).

Ne vous moquez pas, mais allumer son carreau de combustible avec son briquet bic face au vent m’a demandé quand même plusieurs tentatives. Cela m’a même causé une ampoule au doigt et m’a fait lâcher quelques jurons. N’empêche, j’ai réussi.

On ne prend jamais le temps de regarder bouillir son eau dans la vraie vie. C’est dommage. C’est tellement prenant. Les premières bulles vont-elles apparaître avant que mon carré de combustible ne disparaisse ?

De la beauté / soin du corps…

Euh… pas grand-chose à dire… Tartinage de crème solaire indice 50++, lavage des dents matin et soir, mini douche avec 250 ml d’eau minérale, et soins des pieds tous les soirs. Aucun bobo sérieux. Que ça fait du bien de courir sans ampoules, après les douleurs du Rajasthan ! Et les cheveux, on en parle des cheveux ? Non, il vaut mieux pas.

Du frisson…

Dernière nuit, 22 h 24, je suis réveillée par… un séisme ! Forcément à plat ventre sur le sol sans matelas, on fait corps avec la terre et j’ai bien senti bouger. Aucun risque pendant le tremblement de terre, ma tente quechua ne craint pas de s’effondrer, mais la peur du tsunami avec l’océan qui rugit à 200 m me garde éveillée pendant une heure. J’ai les oreilles aux aguets puisqu’on ne voit rien, et j’imagine plusieurs fois que la mer s’est retirée pour revenir en vague géante. Je me rendors de fatigue, en me raisonnant : l’armée péruvienne est sur le campement, elle me sauvera sûrement.

De la triche…

Avec les ptits malins qui cachent du matos sous leur tente pour ne pas avoir à le porter pendant l’étape. Zou à disqualification directe !

Punition de 30 minutes également, si l’organisation trouve sur le campement ou sur le parcours nos bouteilles d’eau ou les bouchons, tous marqués à notre numéro de dossard.

Par contre une injustice, avec le non-contrôle des sacs et du matériel obligatoire. Le règlement exigeait un sac de 20 L et une liste de matériel dont le duvet, et la nourriture pour 4 jours. Mais il est clair que les premiers coureurs et leurs sacs de 5 L ne respectaient pas la règle du jeu.

Spartan Race…

Le moment le plus dur de la journée. Quand tu arrives épuisée de ton étape dans le désert, avec ton sac de 6 kg sur le dos, tes bâtons et tes muscles endoloris, et que l’on te charge avec tes 5 L d’eau à porter jusqu’à ta tente, 500 m plus loin. Il m’est arrivé de le faire en 2 étapes, avec une pause lyophilisé au milieu.

De la mode...

Chacun assume fièrement son accoutrement. Oui je suis un traileur. Ni les kilomètres, ni la chaleur, ni les dunes, ni le sable mou, ni le ridicule ne me tuera.

Le campement se transforme chaque après midi en un no-shame land. Une soirée rave ou une after bien arrosée à Ibiza n’aurait rien à nous envier. Oui on est rouge écrevisse avec des elasto collés de partout, mais on est beau. Et à jeun ! On croise une faune improbable de gens en combinaison blanche de peintre, en slip avec des chaussettes de compression jusqu’aux genoux, en slip avec des guêtres ou des chaussons d’hotel, en fraise (si si, il y avait une fille habillée en fraise), torse nu enroulé dans un duvet, moi en culotte et buff waa en guise de micro-jupette

Des corps d’Apollon tatoués et musclés comme des Dieux aux marques de bronzage d’agriculteurs. Des nouvelles tendances haute couture vont naître dans le désert d’Ica, c’est sûr. Le traileur décomplexé ose tout, bien plus que les grands couturiers.

De la technique : LA grande dune

En montée le premier jour, en descente le deuxième jour, pour varier les plaisirs.

Un mur de sable mou de 200 m de D+, avec une pente non homologuée dans les manuels.

Il faut maîtriser le planter de bâtons : on plante devant dans la pente, on fait 10 pas dont 8 sur place, avec le sable qui glisse comme un sablier sous nos pieds. Comme sur le stepper à la salle de sport, on fait du sur place. On ne lève surtout pas les yeux pour ne pas se décourager. Et on répète jusqu’à épuisement.

Pour les sans-bâtons, la seule technique efficace : le 4 pattes. On oublie sa dignité.

Pour tous, c’est langue pendante et gouttes de sueur dans les yeux. Et grand smile devant le photographe.

30 minutes d’ascension. 5 minutes de descente.

Technique de la mouette qui prend son envol : on écarte les ailes, on se jette dans la pente avec un croassement de bonheur, et chaque pas nous entraîne deux mètres plus bas dans des gerbes de sable doré. En face, les rouleaux du Pacifique. On rit à gorge déployée. On est léger, on est gamin, on est bien.

Technique de la mouette qui prend son envol : on écarte les ailes, on se jette dans la pente avec un croassement de bonheur, et

De la magie, avec cette étoile filante qui passe au moment où je ferme ma tente avant de me coucher (oui, à 19 h, et alors ?!!)

Que ça fait du bien de sortir de sa routine. D’oser être sale, ridicule, épuisé, affamé. D’avoir du temps pour soi, dans un décor de rêve. De se mélanger avec tous ces étrangers qui me ressemblent tant.

Mais oui, amusons-nous ! La vie n’est pas faite pour être sérieuse.

Remerciements :

Merci à WAA pour le dossard, jamais je n’aurais pensé aller courir si loin… Et c’était si beau !Merci à Ucare et Kiwi Mart à Phnom Penh, pour la trousse à pharmacie et les tucs de l’apéro 

 

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16Jan

COURIR C’EST LE PIED

16 janvier 2019 Kikourvite Non classé 120

Je reconnais qu’il est parfois difficile de trouver la motivation pour aller courir le matin de bonne heure, voir pire encore le soir après une dure journée de travail.

Malgré tout, force est de constater que l’on en ressort généralement épuisé mais ravi.

Comment expliquer les bienfaits de la course?

Vous avez déjà toutes et tous ressentie cette sensation d’apaisement, de plénitude, après avoir parcouru quelques kilomètres. Pourtant, a priori, avant de faire du bien, courir fait mal. Douleurs musculaires, poumons qui brûlent, sensation d’être parfois au bord du malaise… Pour certains, footing rime même avec « torture ». Jusqu’au second souffle. Et au grand plaisir éprouvé. Pour prendre du plaisir il faut réussir à trouver la motivation, dépasser la souffrance… Elles semblent contraignantes, mais c’est tout le contraire. Vous allez bientôt pouvoir courir plus ou moins vite, seul ou à plusieurs, sur de longues ou courtes distances, avec des obstacles plus ou moins importants…

Courir pour se vider la tête!

En courant, les pensées se bousculent, ou pas. Il y a celui qui va laisser son esprit divaguer, méditer, faire le point sur sa vie, et celui que la monotonie de la course à pied ennuie. Ce dernier, pour se changer les idées, va écouter de la musique. Enfin, il y a celui qui court en groupe, pour partager un moment amical ou social. Mais attention, il ne faut pas croire pour autant que la course à pied favorise toujours la réflexion.

Lorsque l’on démarre la course à pied, l’effort à réaliser est souvent éprouvant. Le coureur va donc avoir tendance à se focaliser sur la réalisation de sa performance.

Pour pouvoir s’en détacher, il faut déjà avoir une certaine expérience.  La plupart des marathoniens qui, eux, peuvent courir deux heures de suite, témoignent que pendant un certain temps, la pensée poursuit son cours. Puis, enfin, le vide est possible, entraînant une sensation d’apaisement profond.

Le running aide également à développer confiance, estime de soi et sens du défi. Il renvoie à une idée de dépassement et offre une sensation de légèreté. La course à pied va vous permettre de découvrir de nouvelles aptitudes que vous ne soupçonniez pas!

C’est un combat avec soi-même qui, lorsqu’il est achevé, procure une grande satisfaction. C’est pour cela que de manière générale, ceux qui font du sport ne s’arrêtent jamais.

Courir pour diminuer les stress…

Notre quotidien génère des tensions et le sport peut permettre de les évacuer.  Courir permet notamment de se concentrer sur soi-même, de s’échapper intellectuellement et donc de réduire le stress, il n’es pas rare de trouver des solutions à nos problèmes du quotidien lors de nos sorties running.

Faire un footing agit également directement sur notre métabolisme : il sollicite également la voie sérotoninergique, très impliquée dans le traitement de la dépression et permet la fameuse sécrétion d’endorphines, qui s’active en moyenne après une-demi heure d’effort .Grâce à cette hormone du bien-être, la pratique de la course à pieds peut apporter une aide précieuse aux personnes qui souffrent de contractures musculaires ou qui sont sujettes aux maux de tête.

Les joggeurs sont unanimes, courir détend, dynamise, donne de l’énergie pour la journée. En cas de petit coup de blues, beaucoup vont chausser leurs baskets. Courir permet de casser des

boucles négatives : cela peut aider des personnes qui ont du mal à prendre soin d’elles, qui n’ont plus de projets, qui ont du mal à concrétiser les envies. Si les premières foulées sont parfois difficiles, le coureur se prend généralement au jeu au fur et à mesure qu’il découvre les bienfaits de ce sport.

La meilleure chose à faire, pour ne pas se lasser, c’est de commencer de manière peu intensive mais régulière. En général, je préconise des séquences de 15-20 minutes, que l’on alterne avec de la marche à pied, pour ne pas se blesser. L’idéal, c’est de le faire deux à trois fois dans la semaine. C’est préférable a la sortie d’une heure le dimanche, qui pourrait provoquer des lésions.

Courir seul ou à plusieurs ?

Courir en groupe peut être un moyen de rencontrer de nouvelles personnes, d’échanger, de casser la monotonie du sport… Après, tout dépend de la personnalité et des préférences de chacun. Je conseille, aux personnes qui commencent, de courir à plusieurs, pour se motiver, s’encourager mutuellement. Et pourquoi pas introduire un peu de compétition ? « Pour en tirer des bénéfices, celle-ci doit être imposée par le sujet lui-même et non pas par une personne extérieure. C’est lui qui doit fixer ses propres objectifs. Dans le cas contraire, cela deviendra contraignant et n’aura plus aucun intérêt. » La course doit rester avant tout un défi que l’on se lance à soi-même.

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16Jan

L’AUTO MASSAGE

16 janvier 2019 Kikourvite Non classé 120

Comme son nom l’indique, l’auto-massage est un terme utilisé pour décrire l’action de se masser soi-même, dans le but de soulager certaines douleurs ou tensions musculaires.

Peu coûteux et efficace dans le cadre d’un entraînement régulier et pour soulager les maux de la vie quotidienne (douleurs liées à une mauvaise position, à une activité telle que le bricolage ou le jardinage), l’auto-massage devient de plus en plus populaire.

Il permet également de prévenir les blessures sportives et favoriser la récupération en diminuant les nœuds musculaires, ou encore d’améliorer la circulation sanguine, afin de limiter la sensation de jambes lourdes.

Comment cela fonctionne

Dans le but de comprendre comment cela fonctionne, il est bon de revenir sur la base. Le muscle est composé de plusieurs fibres qui sont elles-mêmes maintenues ensemble par le fascia.

Celui-ci, moins connu, représente l’ensemble des tissus qui enveloppent la majorité des structures du corps : muscles, vaisseaux sanguin, nerfs et os. Les fascias connectent et séparent en même temps chacune de ces structures.

Ils forment une sorte de toile d’araignée et se rejoignent à l’extrémité pour former les tendons qui attachent le  muscle à l’os. C’est dans ces fascias qu’apparaissent des nœuds musculaires (Trigger Points en anglais). Leur apparition est occasionnée de plusieurs façons, notamment la pratique intensive d’une activité physique, une mauvaise posture, un mouvement répété, le stress, etc…

Quand ces nœuds apparaissent, cela entraîne des douleurs parfois éloignées de l’endroit même ou se situe le nœud. Il est donc important de pouvoir intervenir rapidement.

L’auto-massage permet justement de cibler sa propre douleur et de la soulager. Qui mieux que l’individu pour savoir jauger avec précision l’endroit et le degré de douleur occasionné ?

Quand ces nœuds musculaires sont soulagés et que les fascias sont de nouveau en mesure de fonctionner correctement, vous devrez être capables de sentir une amélioration de la mobilité de la zone soulagée.

L’auto-massage peut s’avérer très efficace pour soulager les douleurs musculaires

Notamment lorsqu’il est réalisé régulièrement. C’est l’une des clés de la réussite d’un bon auto-massage. Afin d’obtenir un corps détendu et sans nœuds, la pratique de l’auto-massage doit se faire sur une base régulière, voir quotidienne, au même titre que vos entraînements. L’auto-massage est certes peu dispendieux, comparé à des massages réalisés par des professionnels, mais reste demandeur en terme de temps, afin de voir des bénéfices à long terme.

Ces bénéfices seront différents en fonction du moment où vous vous massez (avant ou après l’entraînement), de l’outil que vous utilisez, de la pression que vous exercez et de la vitesse de massage sur chaque zone.

Le bâton de massage (ou stick) :

Le bâton de massage a l’avantage de cibler précisément une zone et de travailler dessus en gérant la vitesse de massage et la pression exercée. C’est également le moyen le plus simple de commencer l’auto-massage, car plus simple à maîtriser et moins douloureux que le rouleau de massage. Il présente aussi l’avantage d’être polyvalent et de travailler sur des zones larges et des zones plus petites. Enfin, il est intéressant de l’utiliser en échauffement, pour un massage rapide (en terme de rythme) qui va permettre d’améliorer le flux sanguin et le réchauffement du muscle par friction, le mettant ainsi dans les bonnes dispositions pour l’entraînement.

Le stick peut être recommandé dans le cas de massage sur la nuque, les jambes dans leur ensemble (mollets, cuisses, bande ilio-tibilale).

Le rouleau de massage (ou Foam Roller) :

Le rouleau de massage permet des massages plus en profondeur que le bâton et est donc un peu moins agréable au commencement.

L’essentiel est de garder en tête qu’il faut être bien relâché pour effectuer un bon massage avec un rouleau. Après un entraînement intensif ou une compétition, l’effet du rouleau se fait ressentir rapidement et permet une très bonne élimination des déchets générés par le corps pendant l’effort.

L’auto-massage doit être effectué sur un rythme lent voir statique, en fonction des douleurs ressenties, afin de les faire disparaître.

Différentes tailles de rouleaux existent et permettent de travailler sur des zones plus ou moins grandes, mais ne permettra que difficilement un massage sur une petite zone très ciblée. Enfin, la densité du rouleau peut avoir une influence non négligeable sur la durée de vie de celui-ci, les moins fermes d’entre eux, s’affaissant avec le temps.

Le rouleau de massage est recommandé pour les personnes cherchant à masser des zones larges telles que les jambes (mollets, cuisses, bande ilio-tibilale), le bas ou le haut du dos.

Les balles de massage :

Petites et légères, les balles de massage sont votre atout pour masser des zones très ciblées et des nœuds musculaires profonds. Elles sont intéressantes pour relâcher les tensions et soulager les douleurs.  Elles offrent la possibilité d’un autre type de massage, à savoir faire des petits mouvements circulaires. Différentes densités de balles sont offertes et autorisent un auto-massage plus ou moins profond.

Elles sont idéales pour les zones telles que le cou, les hanches, les voûtes plantaires ou toute zone douloureuse de petite taille.

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12Nov

COURSE A PIED SUR ROUTE OU TRAIL ?

12 novembre 2018 Kikourvite Non classé 111

En course à pied, on distingue la course trail et la course sur route.

La course est matérialisée soit sur la route ou sur des sentiers balisés. Les personnes ont largement le choix entre ces deux types de courses qui se différencie aussi bien le milieu, sur le profil, sur la gestion de la course et l’effort, sur le type d’équipement, sur les distances ainsi que sur d’autres caractéristiques.

Les différences entre la course sur route et le trail

L’une des principales différences entre la course à pied sur route et le trail se trouve sur le type de milieu dans lequel elles sont pratiquées. La course à pied sur route se fait en général sur bitume, des chemins balisés ou sur des errains stabilisés donc en ville ou sur les belles routes se trouvant même dans les campagnes. La course à pied trail quant à elle se fait en forêt, en montagne ou en plaine c’est-à-dire là où il y a souvent des chemins de pierre, des herbes et même de la boue avec beaucoup d’obstacles naturels comme le tronc d’arbre, racines, roches, ruisseaux etc.

Profil du terrain et l’effort de la course

Pour la course sur route, le profil est de nature plate et le coureur va adopter un rythme travaillé et entrainé pour pouvoir maintenir cette allure durant toute la course à pied. Par contre lorsqu’il s’agit de la course trail, pour le profil il y a une alternance de montées et de descentes et la gestion de l’effort ici est plus complexe. En effet la nature et ses obstacles poussent le coureur à devoir s’adapter à toutes les situations, ainsi en trail on alterne course et marche alors que pour la course à pied, marcher rime avec échec.

La différence du côté de l’équipement et de la distance

Concernant l’équipement de la course sur route il faudra juste un équipement assez simple du genre short, chaussettes et chaussures de running, T-shirt et le tour est joué. Quant à la distance elle est peut être estimée à 5km ou 10km, cela peut être un marathon ou un semi-marathon. Pour la course trail, l’équipement doit pouvoir vous assurer une longue autonomie et vous protéger des éventuels chocs: sac à dos, veste selon le climat… Vous pourrez trouver tout l’équipement adéquate dans un magasin spécialisé comme KiKourVite.

Pourquoi choisir la course sur route ?

La course sur route permet de retrouver votre énergie et d’améliorer votre espérance de vie. Elle vous permet aussi d’oxygéner votre organisme et d’améliorer votre circulation sanguine. Votre capacité respiratoire sera plus améliorée ainsi que votre niveau d’endurance. La course à pied vous donne aussi la possibilité de vous détendre, d’éliminer le stress et d’obtenir un grand bien être. Vous entretenez ainsi votre santé en pratiquant cette course.

Pourquoi choisir la course trail ?

La course trail est une excellente option si vous souhaitez courir et vous sentir libre dans un milieu entièrement naturel. Ainsi vous aurez l’occasion d’admirer la campagne, les bords de mer, les montagnes ou les sentiers balisés lors de votre course. Cette course vous permet d’escalader les rochers, de sauter les ruisseaux… le trail vous permet de vous adapter à toutes les situations avec les différents dénivelés et les irrégularités des revêtements de sol.

Votre corps devient plus souple et plus résistant face aux obstacles.

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09Nov

LE RUNNING ET LE FROID

9 novembre 2018 Kikourvite Non classé 112

L’automne s’installe doucement mais surement et comme à son habitude il modifie notre vision du running, pas seulement par la beauté des couleurs qui envahissent notre vision, mais surtout à couse de la chute plus ou moins violente des températures.

Alors courir sur un magnifique tapis de feuille c’est génial, mais avec le short ou le collant? Quel sont les bons réflexes que je doit adopter pour que ma sortie ne vire pas au cauchemar ?

Le froid conditionne énormément la qualité de vos sorties running, le rendement, le confort, tout y passe ou presque… ce n’est pas non plus la révolution mais attention tout de même à ne pas faire d’erreur. Tout d’abord, lorsqu’il fait froid, nos muscles perdent de leur souplesse , il faut donc prendre plus de temps à l’échauffement et commencer à couvrir les membres inférieur.

Songer à oublier short et t-shirt pour le manche longue et le collant.

Lorsque votre organisme et vos muscles ne sont pas encore prêts à réaliser un effort physique faute à la monté en température plus lente, vous augmentez le risque de blessure. De nombreuses études ont montré à ce propos que la vitesse et l’intensité de contraction musculaire diminuaient par temps froid. Quant aux articulations, ligaments et tendons, ils viennent à manquer respectivement de mobilité et d’élasticité.

Et votre petit cœur alors, et bien la c’est plutôt l’inverse qui se produit…

La chute des températures vas provoquer une hausse de vos performances. Et oui, votre système cardio-vasculaire préfère travailler lorsque la température extérieure est sous les 10°. La fréquence cardiaque a tendance à baisser en moyenne de 5 battements par minute tandis que le débit cardiaque (volume de sang éjecté à chaque battement) a lui tendance à augmenter.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, certaines études montrent d’ailleurs que la température idéale pour performer sur une course d’endurance comme le marathon est de 5°C. Attention toutefois à ne pas tout mélanger, nous sommes ici dans la période automnale et non l’hiver qui n’arrive que le 21 décembre prochain.  Les température négative vont donc devenir plus intense et plus fréquente.

Lorsque le froid devient plus intense et les températures négatives, le débit cardiaque chute lui aussi entraînant une diminution de la VO2 Max (consommation maximale d’oxygène) et donc des performances. Selon une étude norvégienne, la capacité maximale à utiliser l’oxygène est réduite de 6% par -18°C.

“Une perte d’eau de 2% est responsable d’une diminution de 20% de la capacité physique”

La respiration et la ventilation peuvent être aussi amenées à subir quelques adaptations. Votre fréquence respiratoire (nombre d’inspiration et d’expiration) a tendance à légèrement baisser diminuant ainsi la quantité d’oxygène disponible pour les muscles. Mais pas nécessairement de façon assez significative au point d’altérer grandement la performance.

En revanche, lors d’une étude américaine, comme lors de l’étude norvégienne citée plus haut, 50% des coureurs présentent une respiration sifflante à l’effort par des températures négatives. D’où la précaution pour les asthmatiques et cardiaques d’éviter la course à pied ou toute autre activité intense lorsque la température chute sous -5°C.

Le bronchospasme par temps froid provient de deux facteurs.

Le premier facteur réside dans le fait que l’air inspiré est tellement froid qu’il n’a pas le temps de se réchauffer complètement lorsqu’il est inhalé. Il gardera toujours une température inférieure de 2 à 3% à la température corporelle. Le deuxième facteur qui peut expliquer des irritations au niveau de la gorge, une sensation de brûlure au niveau de la trachée et des poumons est l’évaporation d’eau que nous rejetons à l’expiration et qui se dépose sur les muqueuses.

Pour limiter ce phénomène, il est alors conseillé d’inspirer par le nez (l’air aura plus de chance de se réchauffer) et d’expirer par la bouche.

Le froid a aussi pour conséquence d’obliger l’organisme à une adaptation thermique par le biais de la thermorégulation.

Afin que la température corporelle ne subisse pas de changements trop importants, notre corps va réduire le diamètre de ses veines et ses artères périphériques. Cette vasoconstriction va diminuer l’apport de sang et de chaleur vers les muscles superficiels et la surface cutanée pour les maintenir à l’intérieur du corps.

Par temps froid, j’insiste donc, il faut apporter une attention particulière à l’échauffement.

Plus la température extérieure sera froide, plus celui-ci devra être progressif et long, surtout si vous devez réaliser une séance intense. Vous diminuerez ainsi les risques de troubles respiratoires et de traumatismes musculaire ou articulaire. Idéalement, votre temps d’échauffement sera augmenté de 25 à 30%. Pensez à pratiquer quelques éducatifs de type montées de genoux, talons-fesses, pas chassés pour finaliser celui-ci.

Concernant le contenu des séances, il est préférable de réduire les allures et intensités et d’éviter les fractionnés courts de type 30/30 ou VMA (par exemple 10 x 300m à 95-100% de FCM). Il faut privilégier les séries longues (2000 et 3000 m) et/ou les allures intermédiaires proches du seuil (semi et marathon).

Pour ce qui est de la tenue, privilégiez les produits technique à forte évacuation de l’humidité.

Et oui je radote, mais ce n’est pas parce-qu’il fait froid que vous ne transpirez pas. Il n’est pas non plus nécessaire de sortir votre magnifique pull tricoté par mamie, il est surement très beau mais pas du tout adapté à la situation. Pensez à l’oignon, superposez deux à trois couche en fonction de votre résistance au froid. la aussi il y a de grosse inégalité. Certains court vite et d’autre moins, et en période froide certains je ne sais pas comment sorte en short débardeur… ce n’est pas une très bonne idée sauf si vous voulez rester au lit 10 jours avec le rhume.

Bref, vous l’aurez compris, si vous souhaitez courir plus vite, le froid peut être votre allié, par contre le grand froid a lui une influence négative sur nos performances. Mais la course à pied n’est pas pour autant à proscrire sauf si vous souffrez d’asthme, de pathologies cardio-vasculaires. Pensez juste à prolonger l’échauffement, à gérer vos intensités et à bien vous équiper !

 

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